Politique, politicaillerie, ou petits ARRANGEMENTS à « GAUCHE » - Par Jacques Cotta
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Lorsqu’il a quitté le parti socialiste en 2008, Jean Luc Mélenchon a suscité un réel espoir chez des centaines de milliers de Français. Il affirmait par cette rupture son opposition au cours libéral qui s’était emparé du Parti socialiste depuis déjà quelques décennies, et son refus de continuer à participer à cette politicaillerie sans principes dont les fins de congrès du PS, marquées par des synthèses improbables, étaient devenues l’illustration parfaite.
Aujourd’hui, le leader de la France insoumise se retrouve à la tête des quelques 20% des suffrages qui se sont portés sur la France insoumises, des 25 à 30% regroupés par la « gauche » dans son ensemble. Ce score signifie sans nul doute une victoire pour le leader de la F.I., victoire acquise dans les faits sur les décombres de la gauche, toutes tendances confondues, mais victoire en réalité bien illusoire. Sur le plan électoral, la France insoumise a réalisé ses scores dans les quartiers communautarisés, notamment où l’islamisme est développé, et dans les centres-villes auprès d’une petite bourgeoisie aisée bien plus sensible à « l’antifascisme » clamé à hue et à dia qu’à la question sociale qui concerne les ouvriers et les salariés.
Dans ces conditions, il est probable que le mirage « Mélenchon premier ministre » une fois passé, il ne reste pas grand-chose de cette élection pour aider les couches populaires. En effet, hors d’une situation électorale, cela ne constitue pas un parti, ni même un rassemblement, ni même un "rassemblement gazeux", permettant d’intervenir efficacement dans la vie.
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