S’il a les mains libres, MACRON 2 serait pire que MACRON 1
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2021-2027 : chronique d’une austérité programmée
Une tribune de Frédéric Farah
Article publié initialement le 16 juillet 2021
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À écouter les déclarations de l’exécutif, à lire les rapports rendus au pouvoir, le retour de la rigueur budgétaire se profile. Même à quelques mois des élections.
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La fin du confinement, des couvre-feu successifs ont placé les français dans une situation d’étrange attente. L’été à venir sera-t-il à l’image du précédent, une pause avant un nouveau tour de vis à la rentrée ? Des élections se sont aussi tenues et ont rappelé une évidence si présente depuis la décennie 1980, celle de l’éloignement des citoyens du pouvoir. Au milieu de ce temps flottant et d’une vie politique largement vidée de toute substance, l’après crise économique se prépare même si les conséquences de la pandémie ne sont pas encore derrière nous. L’après pandémie prend tranquillement la forme de l’austérité.
Différents éléments l’indiquent et mis bout à bout donnent à la voir de manière indiscutable : le rapport Arthuis sur l’avenir des finances publiques, les déclarations des représentants de la majorité indiquant la fin « du quoi qu’il en coûte », le rapport de la Cour des comptes, la réforme de l’assurance chômage et surtout le programme de stabilisation 2021-2027 envoyé à l’Union européenne au printemps. Ce document, dont toutes les citations qui suivent sont extraites, est souvent peu évoqué dans la presse. Il ne fait pourtant pas de mystère sur la politique économique à conduire comme les suggère les morceaux suivants.
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