SEULE LA LUTTE stoppera le gouvernement MACRON-BORNE
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Macron a tardé à annoncer la composition de son gouvernement après sa réélection : trois semaines, une longue attente inédite.
Il veut poursuivre et accélérer la transformation en profondeur de la société française : « L'action qui sera la nôtre sera tout à la fois de consolider ce qui a été fait durant les cinq années qui viennent de s'écouler, car un deuxième mandat n'est pas un mandat pour refaire ou défaire et de bâtir une action nouvelle sur le fond et sur la forme, c'est-à-dire de pouvoir embrasser des défis nouveaux ».
La composition du gouvernement Borne incarne bien la continuité et le maintien « des ministres d’expérience », bon serviteur des demandes des multinationales, en renforçant leur pouvoir.
- Olivier Dussopt, Ministre du Travail, du Plein-emploi et de l’Insertion à ce titre il va mener : la réforme des retraites, la seconde réforme de l’assurance chômage pour réduire encore l’accès aux droits et la transformation de Pôle emploi en « France travail », réforme annoncée par Macron pendant la campagne présidentielle. On lui doit la déjà « Loi de la transformation de la fonction public » (6 août 2019), qui dont l’un des effets est la casse du statut des 3 fonctions publiques en instituant l’embauche de contractuels.
- Gabriel Attal, Ministre délégué aux Comptes Publics, s'est engagé à être "un artisan acharné de la tenue de nos comptes publics". Le ministère des Comptes publics, c'est celui de la "promesse tenue", malgré le "contexte difficile", a pourtant fait valoir Gabriel Attal, insistant sur ses ambitions en matière de pouvoir d'achat et de lutte contre les fraudes, sans dire les moyens qu’il met
- Gérald Darmanin, reconduit au ministère de l’intérieur, avec lui le gouvernement garde une pièce maitresse dans l’offensive sécuritaire et liberticide. La loi Sécurité Globale a permis la dissolution d’organisation politiques et associatives, et l’interdiction de manifestations et les repressions brutales des manifestations. Il pourra compter sur 15 milliards d'euros supplémentaires sur cinq ans que prévoit le projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur (Lopmi), qui attend la prochaine législature
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