Le VRAI PRIX des bonnes choses… [sur le blog de Descartes]
Il paraît que nos hôpitaux publics sont au bord du collapse. La raison ? Les personnels médicaux manquent à l’appel. Médecins et infirmières démissionnent de plus en plus pour aller travailler dans le secteur privé, motivés de leur propre aveu par les contraintes moindres et les rémunérations bien meilleures qui leur sont offertes.
Il paraît que l’éducation nationale est au bord du collapse. La raison ? Les candidats au métier de professeur manquent à l’appel. Entre les enseignants qui quittent le métier et le faible nombre de candidats de valeur aux concours de recrutement – dans plusieurs CAPES le nombre de candidats admissibles est inférieur à celui des postes à pourvoir, il devient difficile de s’assurer que chaque élève aura un enseignant devant lui. Là encore, les intéressés invoquent les contraintes du métier et la faiblesse des rémunérations pour aller voir ailleurs.
Et ce n’est là des exemples isolés. C’est vrai pour l’ensemble de la fonction publique. Chez les policiers, au concours de gardien de la paix, le taux de réussite était de un pour cinquante en 2012, il était de un pour cinq en 2020. On n’arrive à pourvoir les postes qu’en sacrifiant la qualité et la formation des agents.
Le plus étonnant, c’est que cela puisse étonner quelqu’un. Après tout, le point d’indice de la fonction publique, qui fixe le niveau des rémunérations des trois fonctions publiques (1), est gelé depuis 2011, si l’on fait exception des augmentations de 2016 et 2017 (+0,6%). Résultat : depuis 2002 le point d’indice a augmenté de 8,6%, alors que l’inflation a été de 30%. Sans compter sur la dégradation des conditions d’exercice des métiers…
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