Les ABUS montrent que l’affaire ASSANGE n’a jamais été une affaire de droit
Par Jonathan COOK
Il est étonnant de voir combien de fois on entend encore des gens bien informés et raisonnables dire de Julian Assange : "Il a fui les accusations de viol portées contre lui en Suède en se réfugiant à l’ambassade de l’Équateur à Londres."
Cette courte phrase comporte au moins trois erreurs factuelles. En fait, pour la répéter, comme tant de gens le font, il faudrait avoir vécu sur une île déserte au cours de la dernière décennie - ou, ce qui revient à peu près au même, s’être fié aux médias commerciaux pour s’informer sur Assange, y compris auprès d’organes de presse prétendument progressistes comme le Guardian et la BBC.
Ce week-end, un éditorial du Guardian - la voix officielle du journal et probablement la rubrique la plus suivie par les dirigeants - a fait une telle fausse déclaration :
Il y a ensuite l’accusation de viol dont M. Assange a fait l’objet en Suède et qui l’a conduit à chercher refuge dans l’ambassade d’Équateur.
Le fait que le Guardian, censé être le principal défenseur des valeurs libérales dans les médias britanniques, puisse faire cette déclaration pleine d’erreurs après près d’une décennie de couverture de l’affaire Assange est tout simplement stupéfiant. Et qu’il puisse faire une telle déclaration quelques jours après que les États-Unis ont finalement admis qu’ils voulaient enfermer Assange pendant 175 ans sous de fausses accusations d’"espionnage" - une mesure que toute personne qui n’était pas volontairement aveugle a toujours su que les États-Unis se préparaient à prendre - est encore plus choquant.
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