LES ÉTÉS CANICULAIRES À TRAVERS LES SIÈCLES
Quel est le degré de température de nos grands étés ? Ici revient l’insurmontable difficulté de fixer au juste, avant l’usage du thermomètre, l’intensité du froid ou de la chaleur. Un artifice fondé sur les rapports reconnus entre certains phénomènes naturels et les mouvements du thermomètre, fournit les mesures approximatives de nos grandes chaleurs et sécheresses.
De Humboldt a posé en principe que la végétation des arbres exige au moins une température moyenne égale à 11°C. Le chiffre de cette température répond encore au point où la chaleur de l’air commence à devenir sensible. Ce degré assez fixe peut être pris pour le premier terme d’une échelle de nos grandes chaleurs. Messier a quant à lui constaté que le maximum de la chaleur à Paris, le 8 juillet 1793, a marqué 40°C. C’est à peu près la plus haute température, excepté celle de l’été 1705 à Montpellier, observée en France, le thermomètre au nord, isolé, à l’ombre, à l’abri des réverbérations et à l’air libre.
POURSUIVRE LA LECTURE :
Les étés caniculaires et sécheresses autrefois. Anecdotes historiques
Grandes sécheresses, étés caniculaires autrefois, sécheresse, été caniculaire, canicule, périodes estivales sèches et chaudes, grosses chaleurs, grosse chaleur. Histoire de France anecdotiq...
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Une conférence de François Gervais :
« L'urgence climatique est un leurre »
(décembre 2018)
François Gervais est professeur émérite de l’université François Rabelais de Tours