Notes sur la GUERRE russo-ukrainienne
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Par Andrea ZHOK
1) Au lendemain de l’invasion, l’Europe avait deux options :
Elle pouvait accompagner les nécessaires sanctions d’une demande auprès de Zelensky et de Poutine de lancer des négociations immédiates sur la base des deux requêtes fondamentales du contentieux : la neutralité de l’Ukraine et le respect des accords de Minsk. Si Zelensky ne s’était pas senti couvert et protégé pour la poursuite de la guerre, on pouvait probablement obtenir la paix en une semaine.
Ou bien, et c’est le choix qui a été fait, l’Europe pouvait se mettre à dire que Poutine était le nouvel Hitler, un fou, une bête, elle pouvait se mettre à ravitailler l’Ukraine en argent, instructeurs et armements lourds, elle pouvait déchaîner une vague de russophobie gênante et persévérer sur cette ligne jusqu’à dire (Josep Borrell) que la guerre devait se décider sur le terrain (les diplomates qui s’improvisent guerriers en risquant la peau des autres).
2) En fournissant à l’Ukraine des quantités d’armes et sans aucune garantie quant à leur destination finale, l’Europe a créé à ses portes un bassin guerrier insensé, auquel participent non seulement l’armée régulière, non seulement des milices mercenaires, mais aussi des groupes et groupuscules paramilitaires, incontrôlables, qui agissent de façon autonome, souvent avec des buts plus terroristes que militaires (comme le bombardement, le 30 mai, sur une école de Donetsk), et qui n’obéiront jamais à une paix éventuellement signée par Zelensky.
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