UN SEUL VOTE POSSIBLE AU SECOND TOUR: BATTRE EN TOUTE CIRCONSTANCE, INCONDITIONNELLEMENT, LES CANDIDATS DE LA MACRONIE – Par Jacque Cotta
J’entends des candidats ou militants NUPES déplorer l’attitude de LREM qui en cas de duels RN-NUPES fera « du cas par cas ». La bêtise et la fourberie n’ont décidément pas de limite.
Ils demandent « un front républicain » avec les fossoyeurs de la République, les liquidateurs des réalisations sociales qui depuis 45-47 permettent la vie commune, les macronistes qui rabaissent la nation et veulent faire de la France une province touristique de l’Union Européenne.
Mais le seul front républicain possible, c’est celui qui devrait conduire à unir électoralement toutes les forces permettant de battre la Macronie pour l’intérêt des citoyens et de la Patrie.
Évidemment cela s’adresse aux uns et aux autres qui préfèrent leur petite boutique à l’intérêt général!
Jacques COTTA
Journaliste, écrivain ,réalisateur et producteur de documentaires télévisés
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« ON A LE SENTIMENT QUE RIEN NE CHANGE » (Réflexion entendue sur un marché)
Plus d'un français sur deux ne s'est pas rendu aux urnes. Dans la Vème république, le record d'abstentions pour de telles élections est battu. Cette désaffection n'est pas un cas isolé. D'élection en élection, le même scénario se répète.
1/ Il apparait qu'au nom de la démocratie, ces élections ne servent qu'à mobiliser le peuple pour donner à une partie de l'oligarchie les rênes du pouvoir et lui permettre de gouverner non pour l'intérêt général, mais pour son intérêt particulier. Pour y parvenir, elle distribue des miettes. Mais dans la période, cela ne suffit plus. Le peuple se sait manipulé et refuse d'accomplir "son devoir".
2/ Il ne sert à rien d'évoquer la météo pour tenter d'expliquer ce refus d'aller voter. La cause et politique. Et comme les questions essentielles de la vie demeurent, il faudra bien trouver un moyen de les régler. Si le cadre électoral ne le permet pas, que reste-il? Le temps des grands désordres semble malheureusement à l'ordre du jour.
3/ Les résultats ne peuvent que renforcer la tendance constatée. Ces élections laissent paraitre en effet leur caractère totalement anti démocratique.
- Ainsi, avec un nombre de voix identiques la REM se trouve en position d'avoir plusieurs dizaines de sièges de plus que la NUPES et la majorité à l'assemblée.
- Il y a plus, avec 12% des voix, LR s'apprête à faire rentrer à l'assemblée, pour soutenir Macron sur l'essentiel, entre 50 et 80 députés alors que le RN, avec environ 20% ne table que sur une trentaine.
Et les commentateurs s'interrogent sur le sens civique des français...
Après tout, les défenseurs du système auraient tort de se priver, tant que ça tient, tant que ça marche. Mais ils feraient bien de s'inquiéter. D'une façon ou d'une autre, un tel édifice ne peut à court terme que craquer, pour enfin s'effondrer.
Jacques COTTA
Journaliste, écrivain ,réalisateur et producteur de documentaires télévisés
AUX LÉGISLATIVES, UNE NOUVELLE OCCASION DE DÉFAIRE MACRON...
Depuis les élections présidentielles, Emmanuel Macron fait preuve d’une discrétion qu’on ne lui connaissait pas. Après avoir été élu à l’issue d’une non-campagne, le voilà qui réitère pour aborder les deux tours des élections législatives des 12 et 19 juin.
Le silence présidentiel permet:
- de ne pas insister sur le programme qu’il compte mettre en œuvre au plus vite, dont la réforme des retraites portant l’âge de départ à 65 ans diminuant le montant des pensions et l’assurance chômage ne sont qu’un aperçu.
- de ne pas avoir à traiter les réalités politiques dérangeantes qui en quelques jours sont apparues dans un silence étourdissant, mettant à jour la véritable nature du macronisme. Tous les secteurs sont concernés, sociaux, économiques, politiques, moraux, nationaux, étrangers…
a- l’assassinat d’Alban Gervaise, médecin militaire, égorgé au nom d’Allah à Marseille devant ses enfants, sans que nul politique ne dise un mot de la barbarie, de sa nature, réduisant ainsi ce drame au rang de simple fait divers, banal et banalisé.
b- l’épisode « stade de France » qui en tout et pour tout a donné lieu aux mensonges répétés de Darmanin, de Lallement, et au silence du président, notamment sur les agressions subies par des ressortissants anglais et espagnols de la part de bandes organisées, et des policiers faisant usage de la force contre des supporters sidérés et apeurés…
c- la crise inévitable, l’inflation, la vie impossible, et les mesures dérisoires mises en avant, du chèque alimentation à la limitation à des prix de l’énergie à des niveaux déjà inouïs…
d- la signification du gouvernement Borne, avec notamment une reconnaissance du wokisme, du communautarisme et du radicalisme à travers la nomination à l’éducation de Pap N’diaye…
e- la grève des diplomates du ministère des Affaires étrangères contre la suppression de leur corps auquel le président élu préfère, sur fond de situation ukrainienne, dans la foulée de la volonté américaine et de l’OTAN, le poids des armes à l’efficacité des mots.
f- la création d’un conseil national de la refondation, un CNR en référence à celui créé en 1944 et mis en place par De Gaulle, véritable déni des élections législatives et de l’Assemblée nationale, du scrutin démocratique, de la décision des Français.
g- l’échec de la présidence européenne et du fameux projet de « défense européenne », placée en réalité sous domination américaine avec l’OTAN, et la décision du réarmement de l’Allemagne qui pour l’occasion passe commande aux entreprises américaines…
h- l’Ukraine, les sanctions à répétition qui visiblement ne règlent rien, sinon les conséquences que les citoyens français auront à payer, et les risques de déflagration généralisée…
…
Tout cela confirme la parole de Machiavel et la seule conclusion qu’on puisse en tirer. "En politique, le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal ». Le pire se nomme Macron et sa politique, voilà le seul constat possible.
Durant les élections présidentielles, la logique exigeait la défaite inconditionnelle de Macron.
Les députés qui seront élus les 12 et 19 juin auront à soutenir ou pas la politique macronienne. S’opposer à cette politique doit donc conduire, inconditionnellement, circonscription par circonscription, à battre les candidats macroniens déclarés ou camouflés, les LR, future force d’appoint à la macronie en crise, les PS qui attendent leur tour, les zemmouristes qui ont participé par leur présence à l’élection de Macron, les écolos compatibles ou autres candidats de groupuscules créés à cette occasion qui attendent leur tour.
Il reste donc à chacun à faire le tri dans sa circonscription et à choisir le candidat le mieux placé pour défaire les macroniens. Il ne s’agit pas là de choisir un prétendu premier ministre dont la personnalité pourrait pousser à préserver Macron du vote des électeurs. Non, il s’agit de défaire Macron, tout simplement.
Cette élection est l’occasion de rendre le pouvoir jupitérien minoritaire en voix, d’atteindre sa légitimité, et minoritaire en siège, de réduire ses capacités.
Le 10 juin 2022
Jacques COTTA
Journaliste, écrivain ,réalisateur et producteur de documentaires télévisés
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