POUTINE À STALINGRAD pour célébrer le 80ème anniversaire de la bataille décisive qui a permis la libération de l'Europe du nazisme
À l'heure où les dirigeants occidentaux, Macron, son clan et ses médias en tête, font de la Russie l'ennemi déclaré, les chars allemands Léopard2, toujours marqués de la croix noire du Reich, sont fournis à l'Ukraine, devenue la base offensive de l'Otan.
Cette initiative vise-t-elle à rééditer "l'exploit" des "panzer divisionen" dans les plaines russes en 1941 ?
Aussi, il est nécessaire de rappeler que la libération de l'Europe n'a été possible que grâce à la victoire de l'Union soviétique à Stalingrad - au prix du sacrifice d'un million de morts - qui ensemble, et pendant des mois, soldats de l'Armée rouge et de plus de 100;000 civils volontaires ,ont lutté maison par maison, étage par étage, pour la liberté de leurs pays et du monde.
La victoire de Stalingrad et l'affrontement de milliers de chars allemands et soviétiques à Koursk, l'été 1943, qui aboutit à la destruction de la moitié des forces blindées allemandes, ont permis le débarquement des Alliés en Normandie, le 6 juin 44, du fait que le gros de la Wehrmacht se battait en retraite sur un front de 2.000 Km à l'Est, affaiblissant les capacités de la défense allemande à l'Ouest.
La contribution décisive de l'URSS et de son l'Armée rouge dans la victoire finale sur l'Allemagne, en particulier à Stalingrad, mériterait mieux que la violente campagne antirusse menée par les médias de Macron et son clan de milliardaires.
En alliance dans l'OTAN avec l'Allemagne et les États-Unis contre la Russie, par son soutien militaire massif aux politiciens corrompus de Kiev, Macron met à nouveau en péril la paix en Europe et dans le monde.
Que le souvenir de Stalingrad permette de rendre raison à l'Histoire.
JEAN LÉVY
Poutine : la réponse aux chars occidentaux ne se «bornera pas à l'emploi des blindés»
La Russie est «de nouveau» menacée par des chars allemands, a déclaré Vladimir Poutine, en référence aux Leopard promis à Kiev par les Occidentaux. Le chef d’Etat a dressé un nouveau parallèle entre la guerre contre Hitler et l’opération en Ukraine.
«Incroyable. Incroyable mais vrai. On nous menace de nouveau avec des chars allemands Leopard avec des croix», a déclaré le président russe Vladimir Poutine ce 2 février à Volgograd (ex-Stalingrad), à l'occasion des célébrations du 80e anniversaire de la victoire soviétique contre l'armée allemande à Stalingrad.
«On s'apprête de nouveau à se battre contre la Russie sur le sol ukrainien, par l'intermédiaire des disciples d’Hitler, des Bandéristes», a-t-il ajouté, faisant référence aux partisans du collaborationniste Stepan Bandera (1909-1959). Chef de l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), il est également le fondateur de la Légion ukrainienne, qui a combattu l'armée russe pour le compte de la Wehrmacht durant la Deuxième Guerre mondiale.
Avec le feu vert de Berlin, plusieurs pays occidentaux ont récemment promis de livrer à Kiev des chars Leopard 2. Des chars lourds de fabrication allemande, qui doivent être complétés par des M1 Abrams américains et des Challenger 2 britanniques.
Peskov : «La Russie utilisera pleinement son potentiel existant pour répondre»
Près d'un an après le lancement de l'opération militaire russe en Ukraine et alors que les Occidentaux livrent des armes toujours plus lourdes à Kiev, Vladimir Poutine a mis en garde : «Ceux qui entraînent les pays européens, dont l’Allemagne, dans une nouvelle guerre contre la Russie, et qui, en plus, en parlent d’une façon irresponsable comme si c’était un fait accompli, qui comptent vaincre la Russie sur le champ de bataille, ne se rendent pas compte qu’aujourd’hui une guerre contre la Russie serait tout à fait différente». Et le chef d'Etat d'ajouter : «Nous n’envoyons pas nos chars à leurs frontières, mais nous avons de quoi répondre. Nous ne nous bornerons pas à l'emploi des blindés».
Dans la foulée, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov a précisé que la Russie userait de tout son potentiel pour répliquer aux livraisons d'armes occidentales. L'automne dernier, Vladimir Poutine avait tenu des propos similaires, interprétés par les Occidentaux comme une allusion à l'arme nucléaire. «Quand apparaîtront de nouvelles armes fournies par l'Occident collectif, la Russie utilisera pleinement son potentiel existant pour répondre», a averti le porte-parole du Kremlin.
Vu sur l'application RT News
"Pierre de Gaulle, petit-fils de Charles de Gaulle ancien président de la République française et président du Comité français de libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale, a participé aux célébrations du 80e anniversaire de la bataille de Stalingrad.
Il s'agit du premier voyage en Russie d'une personnalité française. À Volgograd (anciennement Stalingrad), il a participé à une cérémonie de dépôt de fleurs au sanctuaire de Mamaev Kurgan (la colline où se dresse la grande statue appelée "la patrie appelle" en souvenir de la bataille épique).
"Je suis venu avant tout pour honorer la mémoire des combattants, des civils, de tous ceux qui se sont sacrifiés pour vaincre le nazisme", a déclaré Pierre de Gaulle à l'agence TASS. "C'est pour moi un moment de grande émotion. J'admire la force, la détermination et la profondeur du peuple russe". Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait rencontré la personnalité publique française. Le ministre russe des Affaires étrangères a noté que la Russie appréciait grandement les "évaluations objectives de la situation géopolitique actuelle" promues par Pierre de Gaulle.
La presse française a accusé Pierre De Gaulle d'être "complotiste" pour avoir prononcé des phrases telles que "Chacun reconnaît aujourd'hui la responsabilité des États-Unis dans le conflit actuel, le rôle fatal de l'OTAN en pleine expansion et la politique inconsidérée du gouvernement ukrainien". Ou encore : "Les Occidentaux ont malheureusement permis à Zelensky, à ses oligarques et aux groupes militaires néonazis de s'enfermer dans une spirale de guerre".
Aginform
(Bureau de correspondance européen contre la guerre de l'OTAN en Ukraine).
Le 2 février 2023