PÉTITION pour la DISSOLUTION de la BRAV-M
PÉTITION
La répression policière qui s’abat sur notre pays doit conduire à remettre à l’ordre du jour l’impératif démantèlement de la BRAV-M.
Le pays étouffe de témoignages d’exactions violentes et brutales commises par ces brigades motorisées à l’encontre des manifestants qui tentent de faire entendre leur opposition à un projet de régression sociale.
Ces témoignages circulent dans le monde entier, interpellent la communauté internationale et entachent l’image de notre pays. Ils font état d’un emploi disproportionné et arbitraire de la force et en contrariété avec le schéma national de maintien de l'ordre.
Brigade créée en mars 2019 sous l’impulsion du préfet Lallement pour bâillonner le mouvement des Gilets Jaunes, elle est devenue l’un des symboles de la violence policière.
Loin d’assurer un retour à l’apaisement, son action participe de l’augmentation des tensions, y compris à l’encontre des forces de l’ordre.
Aussi, son mode d’intervention évoque le souvenir des voltigeurs, des duos de policiers montés sur une moto pour disperser les manifestants, brigade dissoute en 1986 après l’assassinat de Malik Oussekine, roué de coups par trois voltigeurs en marge de contestations étudiantes.
Le droit de manifester convoque des droits fondamentaux garantis par notre corpus constitutionnel : la libre communication des pensées et des opinions, la liberté d’aller et venir ou encore la liberté de réunion et d’association. Il nous incombe de les préserver et de nous opposer à tout usage excessif de la force qui viendrait les entraver.
Nous sommes du côté de la colère sociale des manifestants et non de celui du flash-ball, des grenades, des matraques et des nasses.
Nous demandons la dissolution de la BRAV-M. Stoppons le massacre.
CI-DESSOUS LE LIEN POUR SIGNER CE TEXTE :
Une pétition visant à dissoudre la BRAV-M atteint les 70.000 signatures sur la plateforme dédiée de l'Assemblée nationale
Il faudrait 500.000 signatures pour qu'elle puisse éventuellement être directement débattue à l'Assemblée nationale.
Déjà plus de 70.000 signatures au 27 mars. Quatre jours après sa publication sur une plateforme dédiée de l'Assemblée nationale par un certain Yann Millérioux, jeudi 23 mars, une pétition demande la «dissolution de la BRAV-M» , la brigade de répression de l'action violente motorisée à Paris. La plateforme citoyenne a été créée en octobre 2020.
POURSUIVRE LA LECTURE :
Les policiers des BRAV-M mis en cause dans un enregistrement ont été identifiés
Les motocyclistes de la BRAV-M qui avaient été enregistrés en train d'intimider et menacer des personnes interpellés ont été identifiés. Selon des sources proches du dossier citées par l'AFP, ils n'ont pas, à ce stade, été suspendus.
Les policiers qui ont menacé et intimidé des jeunes manifestants la semaine dernière à Paris lors d'une manifestation sauvage contre la réforme des retraites ont été formellement identifiés, a appris l'AFP le 27 mars de sources proches du dossier.
«Il s'agit de membres de la 21e compagnie d'intervention en formation BRAV-M», les unités de policiers à moto chargés du maintien de l'ordre au cœur de polémiques sur la répression violente des manifestations, selon une des sources. «Ils n'ont pas été suspendus jusque-là», a dit une autre source proche du dossier.
Seront-ils engagés le 28 mars pour la 10e journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites ? «Ils n'étaient pas prévus dans une BRAV-M», a commenté l'une des sources. «Evidemment, il y aura des sanctions», avait déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
Des menaces et de possibles violences
Le 24 mars, le préfet de police de Paris a annoncé avoir saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) après la diffusion d'un enregistrement audio, obtenu par le journal Le Monde et le média en ligne Loopsider, dans lequel on entend des policiers, présentés comme des membres de la BRAV-M (Brigade de répression des actions violentes motorisée), tenir des propos insultants et humiliants envers sept jeunes manifestants qu'ils venaient d'interpeller.
«La prochaine fois qu'on vient, tu monteras pas dans le car pour aller au commissariat, tu vas monter dans un autre truc qu’on appelle ambulance pour aller à l’hôpital», menace notamment l'un des fonctionnaires. Deux bruits, qui peuvent être ceux de gifles, sont également audibles.
Le parquet a, de son côté, ouvert le 25 mars une enquête judiciaire après un signalement reçu dans l'après-midi. Un jeune homme de 23 ans et une jeune femme de 22 ans, membres du groupe d'interpellés, ont déposé ce 27 mars des plaintes, consultées par l'AFP.
La plainte du premier, un étudiant tchadien prénommé Souleyman, vise notamment des faits d'«agression sexuelle commise par personne dépositaire de l’autorité publique en réunion». Il rapporte qu'un policier l'a «attrapé par le sexe» et l'a insulté en lui indiquant «t’as même pas de couilles».
Réclamé par plusieurs députés de la France insoumise (LFI), le démantèlement de la BRAV-M n'est «pas à l'ordre du jour», a déclaré le 25 mars le préfet de police.
Vu sur l’application RT News