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El Diablo

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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »

Bertolt Brecht

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Proverbe chinois

Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite

Guy Bedos

« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »

Ernesto Che Guevara

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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE

sur l'ÉCRITURE

dite « INCLUSIVE »

adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017

Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.

Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.

Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.

2 Juillet 2023

Publié par El Diablo

Peut-on qualifier la CHINE « d’État impérialiste » ? Sa coopération avec les États africains prouve le contraire - Par Jean LÉVY

Les commentaires des médias français sont, sans nuance, hostiles envers la Chine populaire.

Cet État s’est hissé en peu d'années, grâce à son développement économique, au niveau des Etats-Unis. Et la Chine a dépassé - et de beaucoup - nombres de pays, dits avancés en termes de réalisations sociales (santé, éducation supérieure de masse, retraites). La misère, la pauvreté extrême, la faim ont disparu jusque dans les provinces les plus reculées.

Et cela en moins de trente ans !

L'évaluation globale du niveau de vie de la population chinoise, comparée à celui des peuples des Etats, qui se nomment « le monde occidental », devrait condamner celui-ci et son système politique, dominés par la frange des plus riches et à leur profit exclusif.

Il n'y a pas de "soupe populaire" en Chine et les gens n'ont pas un problème de fin de mois, se posant au 10 du calendrier.

Est-ce l'eldorado pour autant ? Non, certainement pas.

L'objectif annoncé des dirigeants chinois pour l'ensemble de la population, c’est :

« L'essentiel du bien-être du peuple est l'abondance. » Le développement et le bonheur sont l'aspiration commune de tous les peuples du monde.

Le développement n'aura de sens que lorsqu'il est pour le peuple. Le développement ne trouvera sa force motrice que lorsqu'il est par le peuple.

Les pays du monde doivent placer le peuple au cœur des actions et redoubler d'efforts pour réaliser un développement de meilleure qualité, plus efficace, plus équitable, plus durable et plus sûr."

C'est dans cet esprit, que la Chine déploie des efforts pour sortir l'Afrique et ses peuples, du dénuement dans lequel la colonisation occidentale les a enfermés. Nous publions ci-dessous les réalisations, fruits de la coopération entre nombre d'Etats d'Afrique et la Chine.

Celle-ci y trouve ses avantages : son négoce, et sa sphère d'influence sur tout le continent africain.

Ce qui fait bondir la « communauté occidentale », qui taxe la politique de la Chine de "nouveau colonialisme"....

Qui a empêché les empires coloniaux de suivre la "voix chinoise", c'est-à-dire la coopération, et non le pillage systématique des richesses africaines, sinon le capitalisme ravageur ?

JEAN LÉVY

CHINE - ÉTATS D'AFRIQUE :

BILAN DES INFRASRUCTURES CRÉÉES PAR LA CHINE PAR SA POLITIQUE DE COOPÉRATION AVEC LE CONTINENT AFRICAIN

La population africaine bénéficie depuis des décennies de la coopération avec la Chine, qui a apporté des infrastructures plus modernes, davantage d'opportunités d'emploi et une plus grande dynamique pour le développement durable du continent, a constaté le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, qui a confié à Xinhua qu'il considérait ce partenariat comme « une coopération amicale entre frères ».

DE MEILLEURES INFRASTRUCTURES

« Aujourd'hui, les résultats de la coopération sino-africaine s'étalent sur tout le continent africain. On peut voir partout les routes, voies ferrées, aéroports, ports, gratte-ciels, stades et autres structures que la Chine a aidé à construire », a déclaré l'ambassadeur de Chine au Liberia, Ren Yisheng, dans un article récemment publié dans les médias libériens.

Entre 2000 et 2020, la Chine a aidé les pays africains à construire plus de 13.000 km de voies ferrées, près de 100.000 km d'autoroutes, environ 1.000 ponts, quelque 100 ports et plus de 80 grandes centrales énergétiques.

La Chine a aussi pris part à la construction de plus de 130 centres médicaux, 45 installations sportives et plus de 170 écoles, formé plus de 160.000 professionnels dans divers domaines et créé plus de 4,5 millions d'emploi pour l'Afrique, a fait remarquer l'ambassadeur.

Ces dernières années, l'Initiative « la Ceinture et la Route » (ICR) proposée par la Chine a contribué au renforcement de la connectivité des infrastructures sur le continent et à dynamiser le commerce intra-africain sur le long terme. Elle est devenue d'autant plus intéressante pour les Africains que la Chine a aligné cette initiative avec l'Agenda 2063, un projet économique proposé par l'Union africaine.

DES OPPORTUNITÉS D'EMPLOI

La coopération sino-africaine dans le commerce et les investissements a aidé à créer un marché de l'emploi en expansion en Afrique.

Depuis 2017, les importations de services africains en Chine ont progressé à un taux annuel de 20%, créant près de 400.000 postes par an pour le continent, selon un livre blanc intitulé « La Chine et l'Afrique dans la nouvelle ère : un partenariat d'égal à égal » publié par la Chine en novembre 2021.

Les entreprises privées chinoises sont devenues la principale force d'investissement en Afrique. Avec plus de 80% de leurs employés qui sont des locaux, elles ont créé des millions d'emplois. En date de fin 2020, la Chine a fondé plus de 3.500 sociétés sur le continent.

La hausse des investissements et l'amélioration des infrastructures sont propices à la croissance de divers secteurs, ce qui crée naturellement davantage de postes.

Par exemple, concernant une route en asphalte de 56,5 km de long récemment terminée par la société China Communication Construction Company dans la région éthiopienne d'Oromia, le gouvernement local s'est dit convaincu qu'elle faciliterait le transport des produits agricoles et développerait surtout le potentiel touristique, catalyseur de croissance des emplois et de prospérité économique.

UNE CROISSANCE DURABLE

Fin 2021, la Chine était le plus grand partenaire commercial de l'Afrique pour la 13e année consécutive. La Chine a promis d'appliquer un régime d'exemption de droits de douane à 98% des produits taxables en provenance des pays les moins avancés, y compris le Togo, Djibouti et le Rwanda, et elle est devenue la seconde plus grande destination des exportations agricoles africaines.

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