CLIMAT : beaucoup de bruit pour rien (4/4)
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Association des climato-réalistes
L’optimum moderne et la crise climatique imaginaire
Pour les épisodes précédents : épisode 1, épisode 2, épisode 3.
par Robert Girouard.
Pour des raisons évidentes, et peu importe les causes, le réchauffement global qui suit le Petit Âge glaciaire (terminé officiellement en 1850) arrive comme un soulagement, puisqu’il atténue les souffrances liées au froid et inaugure un nouvel éden similaire à l’optimum romain ou à l’optimum médiéval.
Bien que certains opinent que le réchauffement a débuté après le creux du Petit Âge glaciaire, vers 1700, il faudra attendre 1910 avant de constater une première poussée soutenue, d’une durée de 30 ans, laquelle sera suivie d’un léger refroidissement jusqu’au début des années 1970, puis d’une seconde poussée de réchauffement assez similaire à la première et terminée en 2000. Un pic de chaleur a été atteint en 1998-1999 et un autre, un iota plus élevé, en 2015-2016, les deux correspondant à de puissants événements El Niño. Un nouveau record sera sans doute franchi au cours du présent El Niño.
En tout, la température moyenne mondiale s’est élevée d’environ 1,15 °C sur quelque 170 années, ce qui n’a absolument rien d’exceptionnel comme on l’a bien vu. En plus de comporter une marge d’incertitude, cette « température moyenne globale » a d’ailleurs peu de sens, puisqu’il n’existe pas un climat de la Terre mais bien une panoplie de climats régionaux et locaux aux caractéristiques les plus diverses. Comment peut-on moyenner le climat de l’Antarctique avec celui de l’Amazonie ? Nous savons d’ailleurs que les terres se réchauffent plus que les océans, l’hémisphère nord (en particulier l’Atlantique Nord) plus que l’hémisphère sud, les moyennes et hautes latitudes plus que les tropiques, et les villes plus que leurs campagnes (phénomène d’îlot de chaleur urbain). Certains climats profitent de l’embellie, d’autres demeurent inhospitaliers.
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