Les « liaisons dangereuses » d’URSULA VON DER LEYEN
Par Jean-Pierre PAGE, ancien responsable du département international de la CGT
Dans 2 semaines environ, auront lieu les élections européennes. Pour les peuples et les travailleurs, l’Union européenne (UE) est au cœur d’une crise profonde et leur divorce avec celle-ci est largement consommé.
Le 16 mai 2024 à Montauban dans une réunion de militants de la CGT en Tarn et Garonne, Jean-Pierre Page a dans une intervention évoquée l'Union Européenne, l'extrême droite et la fascisation, le nouveau rapport des forces international.
La crédibilité politique, économique, sociale, culturelle des institutions Européennes a en effet considérablement régressé. Des clivages et des divisions de plus en plus nombreux sont apparus entre les pays membres et touchent tous les domaines, social, sécuritaire, réfugiés, économique, monétaire, etc. La corruption à travers le rôle de milliers de lobbies atteignent autant la Commission de Bruxelles et sa présidente que le Parlement lui même. Pour exister, l’U.E cherche à combler son fonctionnement antidémocratique en recourant à un autoritarisme, elle s’en prend aux libertés fondamentales. Comme on le voit en Ukraine, au Proche Orient ou à l’égard de la Chine sa servilité à l’égard des Etats-Unis illustre combien cette crise existentielle tient à la nature même de ce qu’est l’U.E. Comme à ses débuts, les institutions européennes poursuivent une évolution consistant à entretenir un voisinage consanguin avec les forces politiques les plus rétrogrades de l’extrême droite néo fasciste. L’U.E vacille sur ses bases, elle est isolée et on ne saurait parier sur son avenir. En fait, celle-ci est sans perspective, le pire est à venir.
Par ailleurs, cette évolution incontestable de l’Europe n’est pas indifférente à un début de changement significatif des rapports de forces dans le monde. Elle en est même un révélateur.
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