Leur choix de la « SMICARDISATION »
Par Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT
Avec 1 million de plus en 2 ans, ce sont désormais plus de 3 millions de travailleurs qui se retrouvent au SMIC - plus encore avec les agents de la fonction publique. C’est près d’1 salarié sur 5. C’est ce que le gouvernement appelle la « smicardisation », dont une de ses « solutions » pourrait être, par exemple, la remise en cause de l’indexation automatique du SMIC sur l’inflation. Autrement dit, traiter le problème en effaçant le symptôme, plutôt que de s’attaquer à la cause, l’absence d’augmentation des salaires.
Avec 1 million de plus en 2 ans, ce sont désormais plus de 3 millions de travailleurs qui se retrouvent au SMIC - plus encore avec les agents de la fonction publique. C’est près d’1 salarié sur 5, un triste record. Et quasi 60% des salariés payés au SMIC sont des femmes. De plus en plus de salariés avoisinent le SMIC, avec des salaires déjà bas qui se font rattraper par le minimum légal.
C’est ce que le gouvernement appelle la « smicardisation », dont une de ses « solutions » pourrait être, par exemple, la remise en cause de l’indexation automatique du SMIC sur l’inflation. Autrement dit, traiter le problème en effaçant le symptôme, la smicardisation, plutôt que de s’attaquer à la cause, l’absence d’augmentation des salaires.
Indexer tous les salaires sur les prix pour ne pas perdre en niveau de vie
Quand les prix augmentent, le SMIC est revalorisé à la hauteur de l’inflation (lorsque celle-ci est au-dessus de 2%, le SMIC est revalorisé immédiatement, et si elle est en-dessous la correction se fait au 1er janvier de l’année suivante). C’est ce qu’impose le code du travail et qu’on appelle « l’indexation ». Ce n’est pas « du plus », c’est simplement éviter d’avoir « du moins ».
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