AUTOMOBILE - Plus de 1200 emplois menacés : Valéo veut fermer trois sites en France
Si le groupe automobile ne trouve pas de repreneur, plus de 1200 travailleurs pourraient être licenciés. Après la journée de grève du 25 juillet, les syndicats appellent à une mobilisation devant le siège à la rentrée.
le jeudi 25 juillet, à Saint-Quentin-Fallavier en Isère, s’est tenu un rassemblement devant le site de Valeo, un équipementier automobile majeur en France. Organisé par les travailleurs en grève contre un plan massif de suppressions d’emplois, celui-ci s’est déroulé en présence de nombreux syndicats et organisations venues en soutien.
Dix jours plus tôt, en effet, la direction du groupe français, présent dans de nombreux pays avec un chiffre d’affaires de 20 milliards d’euros, a annoncé être à la recherche d’un repreneur pour la totalité des sites français. Ainsi, les usines de Saint-Quentin-Fallavier, qui abrite 350 emplois, et celle dans la Sarthe qui compte 270 salariés, sont menacées de suppression, de même que les 600 travailleurs du site de Recherche et Développement à Verrières dans les Yvelines. Au total, ce sont donc plus de 1200 travailleurs menacés par ce plan de licenciements d’ampleur, sans compter les intérimaires et emplois indirects.
L’entreprise, 12e équipementier mondial, est tenue légalement de chercher un repreneur, et promet d’en trouver un d’ici à novembre 2024, promesse qui laissent les travailleurs et syndicats du site plus que sceptiques. Si aucun repreneur n’est trouvé à cette date, une période de six mois de négociations de licenciements s’initierait. L’inquiétude est grande pour ces emplois, alors que près de 40% des travailleurs du site de Saint-Quentin-Fallavier ont plus de 50 ans et craignent de ne pas retrouver de travail par la suite. Au cours des derniers mois, 20 d’entre eux ont déjà démissionné, conscients du risque de suppression de postes.
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