L’OPPOSITION CAPITAL-TRAVAIL encore plus forte contre la collaboration de classe
Macron a décrété une période de trêve politique pendant les jeux Olympiques. Une autre priorité était d’assurer la paix sociale, c’est une opération qu’il a préparée de longue date.
Le 19 juin 2018, la signature par les confédérations syndicales (CFDT, CFTC, FO, CFE-CGC, CGT) et les organisations patronales (MEDEF, CPME, U2P) d’une Charte sociale comportant seize engagements qui devront « guider la préparation des Jeux Olympiques, le suivi et l’après Jeux », avec trois objectifs majeurs, en particulier celui de veiller au « respect des conditions de travail et de limiter le travail précaire ».
Un Comité de suivi de la Charte sociale a été mis en place dès 2018, avec parmi les coprésidents B. Thibault, alors membre du secrétariat international du travail (OIT) est chargé par Estanguet du dialogue avec la base, Roux de Bézieux, chargé de recruter des partenaires financiers et de Dominique Carlac’h (vice-présidente du Medef).
Ayant œuvré à la bonne organisation des Jeux, le 25 juillet, Thibault et Carlac’h se sont relayés pour porter la flamme olympique « Ce relai de la flamme avec Bernard Thibault que lui et moi portons ensemble pour représenter toutes les entreprises et tous les travailleurs unis dans une même ferveur » et Marc Landré de s’exclamer « quel symbole de fraternité que ce passage de relais avec l'ami/le partenaire Bernard Thibault ! C’est ça aussi l'olympisme : transcender les antagonismes pour s'unir autour d'une même cause. Content pour toi Dominique Carlac'h. Et aussi pour Geoffroy Roux de Bezieux ». Alliance capital travail vieux rêve de tous les gouvernements appliquant la feuille de route dictée par le capital et sourds aux luttes qui n’ont pas cessé et qui continuent de se développer même pendant cette période de Jeux.
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