UKRAINE - automne 2024
Le correspondant socialiste
La dernière attaque ukrainienne contre la Russie, organisée et approuvée par l’Occident, vise à prolonger la guerre en montrant que l’Ukraine peut « obtenir des résultats », comme l’a dit Zelensky. (1) Elle franchit une ligne rouge – la première attaque occidentale majeure et ouvertement reconnue sur le territoire russe depuis les nazis, et montre clairement l’intention belliqueuse de l’Occident. Le président Poutine a qualifié cette action, dirigée par la Grande-Bretagne, de « provocation à grande échelle » et a déclaré qu’elle supprimait tout « tabou » en termes de réponse de la Russie. (2)
L’avancée vers Koursk a principalement touché des cibles civiles. Des vidéos montrent des voitures civiles en fuite ainsi que des ambulances transportant des blessés sous le feu des troupes ukrainiennes, et des drones détruisant des appartements, des églises et un monastère. Un hôpital mobile de 100 lits a été mis en place.
La plupart des analystes occidentaux s’accordent à dire qu’il s’agit d’un coup de dés symbolique désespéré, qui est militairement discutable. Sur les 965 kilomètres de front, la Russie repousse sans relâche les forces ukrainiennes. Selon le journal étasunien Business Insider, l’Ukraine a conservé sa supériorité en matière de défense aérienne tout au long de la guerre, ainsi qu’un avantage de 10 contre 1 en matière d’obus d’artillerie, avec la plus grande production de munitions au monde.
Néanmoins, l’avancée ukrainienne est une manœuvre dangereuse qui pourrait menacer la centrale nucléaire de Koursk, à 70 kilomètres du principal lieu de combat de Soudja. Le chef de l’agence nucléaire russe a mis en garde le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) contre les dangers, et l’AIEA a appelé à une « retenue maximale » (3).
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