CUBA : Lettre ouverte d'Ignacio Ramonet au président Joe Biden
Le 8 septembre 2024
Bonjour, notre ami le grand écrivain Abel Prieto, ancien ministre de la Culture de Cuba, actuel directeur de la Casa de las Americas à La Havane, et toute son équipe font circuler cette lettre : « Lettre ouverte au président Joe Biden », que j’ai écrite « pour exiger du président des États Unis qu’il retire Cuba de la liste infâme des pays soutenant le terrorisme » avant la fin de son mandat.
Merci de la lire.
Si tu es d'accord, ajoute ta signature.
Et demande aux personnalités que tu connais de la signer également.
Ensemble, nous pouvons y arriver. Cuba et son peuple héroïque ont besoin de notre
soutien et le méritent.
Envoie ton nom, prénom, profession ou activité à l'adresse électronique suivante :
casadelasamericas2024@gmail.com
MERCI !
Ignacio Ramonet
LETTRE OUVERTE D'IGNACIO RAMONET
AU PRÉSIDENT JOE BIDEN
« Retirez Cuba de la liste des pays qui soutiennent le terrorisme ! »
Ignacio Ramonet
Professeur. Écrivain. Journaliste
Paris (France)
à
M. Joseph R. Biden
Président des États-Unis d'Amérique
Washington DC (États-Unis)
Monsieur le Président Joe Biden,
Votre mandat présidentiel s'achève dans quelques mois. Je me permets de vous écrire, avec tout mon respect, au nom d'un grand nombre de personnes, de mouvements sociaux, de syndicats, d'associations humanitaires et d'organisations non gouvernementales à travers le monde qui signent cette lettre avec moi et qui attendent un geste de votre part en vue de réparer une profonde injustice commise le 12 janvier 2021 par votre prédécesseur, Donald Trump, lorsque, quelques semaines avant de quitter la Maison Blanche, il a décidé – sans véritables bases juridiques – de réinscrire Cuba sur la liste infâme des États soutenant le terrorisme (liste SSOT pour son sigle en anglais).
Monsieur le Président, comme vous le savez, cette liste SSOT est un mécanisme de politique étrangère, conçu par le Secrétariat d'État (ministère des Affaires étrangères) des États-Unis visant à sanctionner les pays qui « soutiennent de manière répétée des actes de terrorisme international ».
Monsieur le Président, dans un acte de justice et de lucidité politique, l'administration du président Barack Obama, dont vous étiez membre, avait retiré Cuba de cette liste déshonorante en 2015, ce qui a représenté un pas très positif pour forger, enfin, une relation plus constructive avec La Havane. Durant le gouvernement de Barack Obama, alors que vous étiez vice-président des États-Unis, il a en effet été possible d'avancer vers une normalisation des relations diplomatiques entre deux voisins aux systèmes politiques
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