Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Information

1 Mon blog est un blog militant indépendant, sans prétention, bien évidemment non-commercial et totalement amateur. Les images (photos , dessins, vidéos), les textes dont je ne suis pas l'auteur ainsi que les musiques et chants seront supprimés de mon blog sur simple demande par courriel.

2 Je publie textes et communiqués émanant d'auteurs et d'organisations diverses.Ces publications ne signifient pas que je partage toujours totalement les points de vue exprimés.

3 Je décline toute responsabilité quant au contenu des sites proposés en liens.

Salut et fraternité

El Diablo

Une adresse pour tout contact

et pour commenter les articles : 

moimicdup@gmail.com

 

CE QUE NOS LECTEURS DOIVENT SAVOIR :

Le blog Commun Commune est un blog indépendant des partis politiques et des syndicats - Sa ligne éditoriale est humaniste, progressiste et franchement euro-critique.  Il a vocation à nourrir le débat, y compris sur des sujets qui peuvent faire polémique, dans un esprit ouvert, hors tout sectarisme et tabous. Dans ce cadre, défenseur de la liberté d'expression, il donne à connaître des points de vue divers - hors tous propos racistes et/ou antisémites - y compris ceux qu'il ne partage pas forcément.

Si, par mégarde, un manquement à ces règles venait à apparaitre nous vous remercions de bien vouloir nous le signaler afin que nous procédions aux rectifications nécessaires. 

******

« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »

Bertolt Brecht

Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.

Proverbe chinois

Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite

Guy Bedos 

« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »

Ernesto Che Guevara

« Pour se protéger la bourgeoise inventera un antifascisme contre un fascisme qui n'existe pas »

Pasolini, « Écrits Corsaires »

******

DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE

sur l'ÉCRITURE

dite « INCLUSIVE »

adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017

Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.

Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.

Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.

 

Archives

 

Publié par El Diablo

 

 

Par Denis COLLIN

Et on tuera tous les vieux !

La question des retraites est revenue sur le tapis avec la proposition de la gauche et du RN d’abroger la loi Borne, refusée massivement par la population en 2023. Le fameux déficit budgétaire ? Ce sont les retraites ? La dette publique ? Les retraites vous dis-je ! De tous côtés, les médecins de Molière sont à l’œuvre.

On fera remarquer que les diverses aides aux entreprises (CICE et autres exonérations) constituent une part considérable des dépenses de l’État. On pourrait aussi parler des gaspillages phénoménaux, du « pognon de dingue qu’a coûté la mise à l’arrêt du pays pendant le COVID. Des coûts des “experts” qui viennent doublonner les services de l’État (Mc Kinsey et Cie), sans oublier la guerre en Ukraine qui nous coûte à la fois en aide directe et en augmentation des dépenses en énergie. Bref la liste est longue. Mais non, ne m’en parlez pas, les retraites vous dis-je !

Partons de ce qui est incontestable : le vieillissement de la population entraîne mécaniquement une baisse du ratio actifs/retraités et, comme le COR, le remarque, le déficit global du système de retraites est structurel, dès lors qu’on se refuse à augmenter les cotisations et à revenir au plein emploi.

Le fond de la question est que tant que nous considérons comme éternel le mode de production capitaliste et ce qui va avec, c’est-à-dire le gavage des actionnaires, effectivement, aucune solution ne semble envisageable, hormis celle qui a été mise en œuvre par les gouvernements successifs : augmenter la durée des cotisations, augmenter l’âge de départ à la retraite, et, sans doute dans un avenir proche, baisser les pensions (ce qui, de fait, a commencé). Si on veut bien considérer que la retraite est du salaire différé et le seul “capital” dont jouisse un salarié, il s’agit donc de ponctionner, une fois de plus, cette “variable d’ajustement” qu’est le travail ! Le capital est insatiable. Toujours plus, réclament en chœur les actionnaires et avec eux les valets stipendiés que sont les journalistes de la presse “mainstream”, les faiseurs d’opinion de tous poils et les jeunes gavés qui ne pensent qu’à piquer le fric des vieux.

LIRE LA SUITE :

Commenter cet article

R
La commission des comptes de la sécurité sociale de 1983 à chiffre le montant des exonérations de cotisations à 83 milliards d ' euros, de quoi largement financer le retour à la retraite à 60 ans, la cause du déficit public c' est la baisse des recettes provoquée par les cadeaux aux grandes entreprises et aux plus riches
Répondre
B
Je découvre ce site : c'est excellent !
Répondre