VENEZUELA : La confiscation de l'avion présidentiel est un acte de piraterie
Communiqué du Gouvernement
de la République Bolivarienne
du Venezuela
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
La République Bolivarienne du Venezuela dénonce devant la communauté internationale le fait qu'une fois de plus, les autorités des États-Unis d'Amérique, dans une pratique criminelle récurrente qui ne peut être qualifié que de piraterie, a confisqué illégalement un avion qui a été utilisé par le Président de la République, en se justifiant par les mesures coercitives que, de manière unilatérale et illégale, il impose autour du monde.
Cette action indique qu'aucun État ni aucun Gouvernement constitutionnel n'est à l'abri des actions illégales qui ne reconnaissent pas le droit international. Les États-Unis ont déjà prouvé qu'ils utilisent leur puissance économique et militaire pour menacer et faire pression sur des Etats comme celui de la République dominicaine pour qu'ils soient complices de leurs actes délictueux. Ceci est un exemple du soi-disant « ordre basé sur des règles » qui, en méprisant le droit international, prétend faire régner la loi du plus fort, créer des règles qui s'adaptent à ses intérêts et les mettre en pratique en totale impunité.
La République Bolivarienne du Venezuela se réserve le droit d'entreprendre toute action légale pour réparer ce dommage envers la nation ainsi que tous les autres dommages causés par la politique criminelle de mesures coercitives unilatérales.
Le Venezuela alerte sur le fait que cette action n'est pas une action isolée. Au contraire, elle fait partie d'une escalade d'actions contre le Gouvernement bolivarien du Venezuela réélu par la volonté de la majorité du peuple vénézuélien le 28 juillet dernier, et qui, fidèle à sa tradition anti impérialiste et anticolonialiste, n'acceptera qu'on fasse pression sur lui par aucune agression. Le Venezuela doit être respecté et continue à défendre avec fermeté sa dignité et sa souveraineté.
Caracas, 2 septembre 2024
SOURCE :
Le VENEZUELA accuse les USA d’avoir confisqué illégalement l'avion présidentiel utilisé par Maduro
Le ministère des Affaires étrangères accuse les États-Unis d'utiliser leur "puissance économique et militaire pour intimider et faire pression sur des États comme la République dominicaine, afin qu'ils soient complices de leurs actes criminels " .
Le gouvernement vénézuélien a dénoncé à la communauté internationale la confiscation d'un avion présidentiel en République dominicaine par les autorités américaines . L'incident est décrit par le Venezuela comme une action « criminelle » et « de piraterie ».
Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yván Gil, a publié une déclaration officielle dans laquelle il a déclaré : « Le Venezuela dénonce à la communauté internationale qu'une fois de plus, les autorités des États-Unis d'Amérique, dans une pratique criminelle répétée qui ne peut être qualifiée d'autre " Rien d'autre que la piraterie n'a permis de confisquer illégalement un avion qui a été utilisé par le Président de la République."
Le document du ministère vénézuélien des Affaires étrangères met en garde contre les implications plus larges de cette action, soulignant que « cette action révèle qu'aucun État ni aucun gouvernement constitutionnel n'est à l'abri d'actions illégales qui ignorent le droit international ». En outre, il accuse les États-Unis d'utiliser leur "puissance économique et militaire pour intimider et faire pression sur des États comme la République dominicaine, afin qu'ils soient complices de leurs actes criminels " .
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Le VENEZUELA dénonce la saisie d’un avion présidentiel par les USA : UNE NOUVELLE AFFAIRE DE PIRATERIE ?
Les autorités du Venezuela ont rapidement dénoncé la saisie d’un avion utilisé par le président Nicolás Maduro par les États-Unis, qualifiant cette action de «piraterie».
Washington a justifié cette mesure, comme elle l’a fait dans d’autres cas similaires. Dans un communiqué publié lundi, le ministère des Affaires étrangères vénézuélien a accusé les États-Unis de «piraterie» pour avoir «illégalement confisqué» un avion utilisé par le président Maduro. Cette réaction fait suite à l’annonce par les États-Unis de la saisie de l’avion en République dominicaine et de son transfert en Floride. Les autorités américaines ont expliqué que «l’achat de l’avion avait été réalisé par une société fictive et que l’avion avait été exporté en violation des sanctions américaines et des lois sur le contrôle des exportations.» Le ministre américain de la Justice, Merrick Garland, a déclaré dans un communiqué : «Le ministère de la Justice a saisi un avion acheté illégalement pour 13 millions de dollars par l’intermédiaire d’une société fictive et exporté des États-Unis pour être utilisé par Nicolás Maduro et ses associés.» Selon le communiqué, l’avion de type «Dassault Falcon 900EX» a été saisi en République dominicaine avant d’être transféré sous la garde des autorités fédérales en Floride.
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Saisie d’un appareil utilisé par Nicolas Maduro : Caracas accuse Washington de «piraterie»
La diplomatie vénézuélienne a qualifié d’«acte de piraterie» la saisie en République dominicaine, par les autorités américaines, d’un Falcon 900EX utilisé par le président Nicolas Maduro. Selon la justice américaine, l’appareil aurait été «acheté illégalement». Une saisie raillée par la porte-parole de la diplomatie russe.
«Une fois de plus, les autorités des États-Unis d’Amérique, dans une pratique criminelle répétée qui ne peut être qualifiée que d’acte de piraterie, ont illégalement confisqué un avion utilisé par le président de la République», a fustigé dans un communiqué le ministère vénézuélien des Affaires étrangères.
Cette condamnation fait suite à l’annonce, quelques heures plus tôt, de la saisie en République dominicaine d’un Falcon 900EX utilisé par le président vénézuélien et dépeint dans les médias anglo-saxons comme l'équivalent vénézuélien d'Air Force One, l’indicatif donné aux appareils de l’US Air Force véhiculant le locataire de la Maison Blanche.
«Ce matin, le ministère de la Justice a saisi un avion que nous considérons comme ayant été acheté illégalement pour 13 millions de dollars par l'intermédiaire d'une société-écran et sorti clandestinement des États-Unis pour être utilisé par Nicolas Maduro et sa clique», avait déclaré le procureur général des États-Unis, Merrick Garland, dans un communiqué.
Maduro demeure dans le collimateur de Washington
L’appareil saisi par les autorités américaines, transféré en Floride, a été photographié lors de visites du président vénézuélien à travers le monde. Dans son communiqué, relayé par les médias locaux, la diplomatie vénézuélienne prévient que Caracas «se réserve le droit d'engager toute action en justice pour réparer ce préjudice à la Nation».
«Si cela se confirme, je n’exclus pas que le "M. Smith" américain mette ensuite Guaido ou Guaido n°2 dans cet avion et recommence à le faire voyager autour du monde, en se faisant passer pour le "président du Venezuela"», a raillé sur sa chaîne Telegram la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. Une référence à l’opposant Juan Guaido, qui s’était autoproclamé président du Venezuela en janvier 2019 et avait été reconnu comme tel par les États-Unis et une soixantaine de pays.
Cette saisie marque une nouvelle escalade entre Caracas et Washington, qui conteste la victoire de Nicolas Maduro lors des récentes élections présidentielles. Depuis mars 2020, le président vénézuélien est sous le coup d’un mandat d’arrêt du département de la Justice (DoJ) américain, qui offre 15 millions de dollars pour toute information pouvant mener à son arrestation ou à sa condamnation.
PT