BRÉSIL : Recul du progressisme et permanence du bolsonarisme
Traduction Françoise Lopez pour Amérique latine–Bolivar infos
Le dimanche 6 octobre 2024 s'est achevé avec certaines victoires et de nombreuses défaites de la gauche et/ou du progressisme brésilien qui se sont vus obligé à combiner la compétition du second tour avec le bilan des résultats. Sans aucun doute, le premier tour fut une défaite pour les partis progressiste, et pour le gouvernement de Lula Da Silva.
Les partis conservateurs, seulement, avec le résultat du premier tour, obtenez déjà la majorité absolue des préfectures du pays. Peut-être, ce n'est pas un cas désespéré ou une défaite pour le camp progressiste : Guilherme Boulos arrive au second tour à São Paulo, même en mauvaise posture, le PT est présent au second tour dans quatre autres capitales et s'en est déjà assuré 252, dans un léger rétablissement après les pertes accumulée qui ont fait baisser de 638 en 2012 à 182 en 2020.
Dans le cadre général du pays, les grands vainqueurs ont été les partis de centre-droit. Fondé en 2011, le PSD est devenu le parti de centre-droit le plus fort du pays, dépassant le MDB après 20 ans.
Le PSD a gagné 867 préfectures contre 656 en 2020. Le MDB en a gagné 832 contre 793 il y a quatre ans. En troisième position arrive le PP avec 734 mairies conquises au premier tour. En 2020, il en avait 682. Le parti républicain est passé de 213 préfectures à 419. Le PL a augmenté en obtenant quelques 500 mairies ce n’est pas vrai mais s'est éloigné de son objectif de 1500 préfectures. Le PT de Lula est passé de 182 municipalités conquises en 2020 à 238 au premier tour.
Il y a plusieurs sortes de défaites, il y a de nombreux aspects et de nombreuses variables à considérer qui comprennent les tactiques adoptées et les pronostics erronés. Maintenant, il s'agit de tirer les leçons du premier tour et de gagner le second tour. La bataille continue, la première attaque vient de se terminer.
Y aura-t-il une autocritique ? Les élections municipales sont une chose, les élections présidentielles en sont une autre, disent les politiciens. Mais quand les partis qui soutiennent le Gouvernement fédéral mènent à pire dans une élection municipale, quelque chose ne fonctionne pas. Ou la population n'est pas contente des résultats du Gouvernement ou le Gouvernement a très mal communiqué avec la population.
Mais le pays affronte un autre phénomène que la gauche n'a pas évalué comme déterminant dans son recul de popularité : l'ordre du jour moral, aussi connu sous le terme d'hypocrisie conservatrice, la propagande d'une alliance entre l'extrême droite et le fondamentalisme évangélique.
La panique morale qui s’est établie dans la société à travers l'appel à une lutte du bien contre le mal, considérant le communisme comme le diable qui corrompt les petits enfants et les encourage à changer de sexe, à consommer des drogues et à voter à gauche, le pauvre individu qui gagne peu oublie que ce qui lui manque principalement, c'est l’argent, embrasse la cause divine de la défense morale de la société et des valeurs chrétiennes.
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Brasil. Caída del progresismo brasileño y permanencia del bolsonarismo - Resumen Latinoamericano
Por OCD - FILA. Resumen Latinoamericano, 15 de Octubre de 2024. El domingo 6 de octubre de 2024 terminó con algunas victorias y muchas derrotas a la izquierda y/o el progresismo brasileños, que s...