OFFENSIVE ANTISYNDICALE à la Poste dans l’Hérault : « Ils veulent briser toute résistance » !
La répression qui touche massivement les militants syndicaux depuis la réforme des retraites ne fait pas exception à La Poste. Dans l’Hérault, la chasse aux syndicalistes combatifs s'intensifie. Trois syndicalistes témoignent pour Révolution Permanente.
« Tant qu’on ne sera pas éliminés, ils vont nous taper dessus »
Ces dernières semaines, la direction de La Poste dans l’Hérault a accéléré son offensive en attaquant un syndicaliste CGT qui risque aujourd’hui 15 jours de mise à pied. Son tort ? Être un syndicaliste trop combatif, qui s’oppose à la direction. À partir de là, ce n’est qu’une formalité pour la direction de trouver des prétextes, comme un prétendu non-port d’un équipement individuel de protection, pour sanctionner les voix qui s’élèvent dans l’entreprise.
L’équipe de SUD PTT, dont deux syndicalistes ont eux aussi reçu des blâmes, peut témoigner de cette répression systématique. Toute activité syndicale est un motif de pression de la direction, qui leur reproche, par exemple, de ne pas prévenir au moins 48 heures en amont des prises de parole devant les salariés dans les locaux. C’est pour le motif, autant scandaleux que lunaire, de « prises de parole répétées » que deux syndicalistes du site de Saint-Gély-du-Fesc ont reçu un blâme, première sanction disciplinaire avant une mise à pied. Face à des conditions de travail qui se dégradent, les syndicalistes de SUD PTT 34 se voient ainsi menacés dès qu’ils tentent de parler aux salariés ou dès qu’ils dénoncent les conditions de travail dans l’entreprise. C’est ce que montre notamment le cas d’un militant CGT de Bédarieux sanctionné pour avoir donné une interview au journal Bastamag.
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