BIDEN, SCHOLZ, MACRON… VERS UN GRAND COUP DE BALAI !
Par Jacques Cotta
Qu’y a-t-il de commun entre le président américain Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz, et le français Emmanuel Macron ?
Les deux premiers représentent dans leur pays ce que l’on nomme encore « la gauche ». Tout un programme ! Le troisième n’en n’est pas à proprement parlé le représentant officiel, même si dans les faits il incarne à merveille par son histoire, son héritage, son programme, la continuité de François Hollande et de ses différents gouvernements.
Mais trouver là leur point commun porterait à controverse. Passons donc…
C’est plutôt vers leur politique, le sort qui leur a été ou leur est réservé, l’opposition de classes sociales aux intérêts antagonistes qu’il faut nous tourner.
Joe Biden, après la défaite éclatante du parti démocrate américain, devra dans les semaines qui viennent quitter le pouvoir. Après avoir tourné le dos à la classe ouvrière américaine, le parti démocrate a perdu les minorités qu’il était censé rassembler. Pour le vote des femmes qui lui semblait acquis, la désillusion est également de mise. Kamala Harris balayée, la porte est dès lors grande ouverte à Donald Trump et à sa bande qui bénéficient de la colère des Américains contre les démocrates en particulier, le système dans son ensemble en général.
Olaf Scholz n’a pas connu récemment de défaite électorale, ce qui de l’avis général ne saurait tarder. La crise politique en Allemagne atteint des sommets avec l’effondrement de la coalition gouvernementale le 6 novembre et la tenue fin février d’élections anticipées dans lesquelles le SPD devrait perdre beaucoup, malgré un tournant social de circonstance.
Emmanuel Macron, affaibli comme jamais, dont le gouvernement repose sur une tête d’épingle, a déjà connu la défaite électorale, ce qui ne l’empêche pas dans le cadre institutionnel de la Vème République de demeurer au pouvoir et de poursuivre une politique conforme à celle qu’il incarne depuis plus de dix ans, au service des capitalistes, contre les travailleurs, les retraités, les jeunes, contre l’immense majorité de la population.
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