Ces NOUVEAUX PAUVRES fabriqués par l’administration française…
« Ce sont les nouveaux pauvres et ils sont fabriqués par l’administration française » : en Haute-Loire, le Secours catholique se mobilise face à la pauvreté
Dans le département, de nombreuses personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Une situation accentuée par l’absence de prestations sociales auxquelles elles pourraient prétendre.
Alors que le froid et l’hiver arrivent à grands pas, le Secours catholique prépare sa journée nationale. Cette fin de semaine (lire le programme plus loin), l’accent sera mis sur la sensibilisation et l’éveil à la solidarité. En amont de cette mobilisation, la délégation de Haute-Loire a fait un point sur l’état de la pauvreté en 2024.
La galère de l’accès aux droits
En France, le seuil de pauvreté est de 1.200 euros pour une personne seule. Et pour beaucoup, l’accès aux prestations sociales ne compense pas cette pauvreté. Le problème s’intensifie avec celui aux droits, de plus en plus difficile. Les guichets physiques se raréfient, les permanences d’action sociale s’éloignent et la numérisation de la vie laisse du monde au bord du chemin. « Quand on n’a pas d’ordinateur ou que l’on ne sait pas s’en servir, tout se complique. De plus en plus de personnes âgées intègrent nos statistiques », explique Alain Guérin-Boutaud, délégué départemental du Secours catholique. C’est l’un des principaux chantiers de l’association. L’accès aux droits et aux prestations sociales est devenu un chemin de croix pour de nombreux foyers. « Selon la statistique du Secours catholique, un tiers des personnes éligibles au RSA (Revenu de solidarité active) ne le demandent pas. Et un quart des retraités éligibles à l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ne le réclament pas non plus.
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