Contre la rebaptisation de la PLACE STALINGRAD en place de l'Ukraine à BORDEAUX – SIGNEZ LA PÉTITION !
Mise à jour sur la pétition
Le 25 novembre 2024
Merci à tous pour votre soutien à notre pétition.
Pour rappel, il s'agit d'une contre-pétition à une autre pétition, demandant le changement de nom de la place Stalingrad en place de l'Ukraine. Leur pétition a pris de l'ampleur en peu de temps (6000 signatures du 17/11 au 23/11). Certains commentaires affichaient clairement leur volonté de multiplier ces démarches dans toutes les villes de France. Nous devions donc réagir, suivant l’adage : mieux vaut prévenir que guérir. Ainsi, ne nous trompons pas. La mairie de Bordeaux n'a pas décidé de renommer la place Stalingrad en place de l'Ukraine, mais une demande est en cours de préparation via la pétition que nous combattons. Leur pétition s'essouffle (environ 150 signatures en 2 jours), alors que la nôtre prend de l'ampleur (500 signatures aujourd'hui). Nous devons les dépasser. Continuons de partager ! Merci encore
Martin BONNEFOI
LA PÉTITION
PAS DE REVANCHE POSTHUME POUR LES VAINCUS HITLÉRIENS DE STALINGRAD !
Alors que le vent du fascisme et de la guerre potentiellement mondiale toujours porteurs de massacres à grand échelle souffle à nouveau sur l'Europe et le monde, nous exigeons que les vainqueurs du nazisme à Stalingrad soient toujours reconnus comme des défenseurs de premier plan de la Libération de la France et de l'Europe face aux méga-prédateurs nazis.
Nous sommes donc révoltés d'entendre de soi-disant défenseurs du peuple ukrainien se servir du prétexte de la guerre en Ukraine pour réécrire notre histoire, en proposant de rebaptiser « place de l'Ukraine » la place Stalingrad de Bordeaux.
Oui, c'est principalement grâce à la victoire de l'Armée rouge à Stalingrad (puis à Leningrad, Moscou et Koursk) sur le nazisme que notre pays a pu être libéré de cette horreur comme l'avait reconnu le Général de Gaulle déclarant à Moscou, en 1944: « Les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans leur libération ».
Non, le contexte actuel ne saurait justifier un effacement de notre mémoire historique antifasciste. Considérant que le nazisme a été, entre autres horreurs, une forme exacerbée et exterminatrice de la haine anticommuniste, antisémite, antisyndicale, grossièrement raciste et russophobe, s'attaquer à titre posthume à la mémoire des héroïques vainqueurs de ces barbares, c'est tenter, de manière scandaleusement négationniste, de réhabiliter toute la tradition raciste, colonialiste, anticommuniste et belliciste.
Halte aux hypocrites qui, trop souvent cachés sous le masque humaniste d'un soutien au "peuple" ukrainien, sont en fait nostalgiques des vaincus hitlériens de Stalingrad comme l'attestent les hommages répétés du régime de Kiev au pogromiste ukrainien antisémite Stepan Bandera !
Aujourd'hui comme hier, « no pasaran! ».
Au fait, qu'en penses ceux qui se sont battus pour la Libération de notre pays ?
Place de Stalingrad changée en place de l’Ukraine ?
Je me souviens du jour lorsque, avec mes camarades, nous avons appris que la bataille de Stalingrad venait de prendre fin, que 300 000 soldats allemands et leur Etat-Major venait de se rendre aux troupes soviétiques. Nous nous embrassions comme des gamins tous fous de joie. Pour nous, cela signifiait que la guerre allait se terminer et que le nazisme était écrasé ; que nous allions pouvoir vivre dans un monde libre et pour lequel 50 % de nos camarades avaient donné leur vie. Il me semble utile de rappeler qu’il y avait la moitié de mes camarades qui n’avaient pas connu la Libération et que la majorité d’entre eux avaient entre 18 et 21 ans.
Toutefois, en apprenant que des centaines de milliers de Soviétiques avaient laissé leur vie dans ces terribles combats, en sachant que par moment ils avaient tenu tête à l’envahisseur à un contre dix, nous avions une immense admiration pour ces héros, mais en même temps une boule dans la gorge, car nous considérions que ces hommes, que nous ne connaissions pas, étaient morts pour défendre leur pays, mais nous étions conscients que par leur sacrifice ils avaient grandement participé à notre Libération.
Lorsqu’un de nos camarades nous a demandé de faire une minute de silence afin de rendre hommage à ceux qui avaient sacrifié leur vie pour libérer leur pays et le nôtre, notre camarade Simone en s’essuyant les yeux pleins de larmes nous dit : « nous sommes en joie, mais en pensant à toutes ses mamans soviétiques qui ne finiront jamais de pleurer leur fils, je ne peux retenir mes larmes ».
Après cela, voici que 90 ans plus tard, de répugnants individus essaient de salir la mémoire de ces héros morts, en voulant faire disparaître leur héroïsme en changeant à Bordeaux le nom de la Place de Stalingrad, par celui de l’Ukraine.
Pour nous Anciens Résistants cela est une offense que nous ne pouvons pas supporter, car je le répète la victoire de Stalingrad annonçait pour nous l’écrasement du nazisme et la Libération de notre pays.
Vouloir faire disparaître le nom de Stalingrad, c’est une façon détournée de s’en prendre à l’écrasement du nazisme et de faire disparaître une des plus grandes victoires de cette guerre qui avait fait environ 50 millions de morts.
Léon LANDINI, 98 ans passé. Président de l’Amicale des Anciens FTP-MOI des bataillons Carmagnole et Liberté.
Officier de la Légion d’Honneur – Médaille de la Résistance – Interné de la Résistance - Grand Mutilé de guerre suite aux tortures endurées lors de mon arrestation par la Gestapo
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