L’art de la BOUFFONNERIE destinée à encore violer la démocratie
Par Michèle Dessenne, présidente du Parti de la démondialisation
L’examen du budget par l’Assemblée nationale, placé sous haute surveillance des médias et experts de tout poil, aurait de quoi faire se gondoler les citoyens si la situation n’était pas si dramatique pour une écrasante majorité d’entre eux.
Ils n'ont pas oublié qu’ils ont été livrés pieds et poings liés avec l’adoption du Traité de Lisbonne par les députés et les sénateurs en 2008, ces traitres qui n’ont pas hésité à violer le non majoritaire au TCE et ont ainsi placé la France sous tutelle de l’Union européenne, la reine qui exige en faisant mine de « recommander ». Les citoyens sont soumis depuis plusieurs années et aujourd’hui encore « en même temps » à la domination d’un gouvernement de circonstance destiné à contrer à la fois le NFP et le RN. Les Français assistent à un spectacle de bouffons qui ne les fait pas rire du tout. Ils sont actuellement des citoyens atterrés.
Faut admettre que vivre avec des salaires merdiques, un chômage qui s’accroît au rythme des suppressions d'emplois et sous la menace permanente du gel des salaires et de la diminution des droits sociaux n’incline pas à se taper sur le ventre !
De fait, les sourds aveugles (mais pas muets) qui « dirigent le pays » n’ont jamais connu le stress permanent qu’engendrent la pauvreté, la précarité, le poids quotidien d’un budget mensuel trop ric-rac, dont on sait d’avance qu’il ne permet pas de se loger, se nourrir, se déplacer, se chauffer, se vêtir, se soigner et, comble de luxe obscène, d'accéder à des loisirs et à des vacances.
L’unique objectif : dire amen à l’UE
Benêts et tortionnaires, les scénaristes et metteurs en scène du budget 2025, dont l’unique but est de rentrer dans les clous de 3% max de déficit pour déposer leur offrande aux pieds de leur déesse Europe, n’ont aucune conscience des conditions de vie d’un agent C de la fonction publique, d’une caissière de supermarché, d’un ouvrier, d’une femme de ménage, d’une aide à domicile, d’un conducteur de bus, d’un retraité avec 950 Euros de pension par mois, d’une femme divorcée, mère de deux ou trois enfants dont l’ex-mari ne paie pas la pension alimentaire, d’un intérimaire ou vacataire ou un ubérisé qui ne peut pas louer un logement faute de CDI, d’un agriculteur qui ne réussit pas à vivre de son travail harassant - surtout s' il a choisi de ne pas empoisonner la population avec des pesticides, OGM et autres intrants qui polluent eaux, sols et voisinage -.
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