Peskov, porte-parole du Kremlin : bien qu'«il parle de paix», TRUMP est «moins prévisible» que Biden ou Harris
Donald Trump est «moins prévisible» que Joe Biden ou que sa vice-présidente, a déclaré Dmitri Peskov dans une interview accordée au journaliste Pavel Zaroubine. Un manque de prévisibilité qui, d'après le porte-parole du Kremlin, s'applique également à la mise en oeuvre de ses déclarations durant la campagne.
«En ce qui concerne Kamala Harris et Joe Biden, tout est assez prévisible – la ligne qu'ils suivront jusqu'à ce qu'ils quittent la Maison Blanche. Donald Trump est moins prévisible à cet égard», a déclaré Dmitri Peskov, dans une interview au journaliste de Rossia-1 Pavel Zaroubine diffusée ce 10 novembre sur Telegram.
«Et il est probablement aussi moins prévisible [de savoir] dans quelle mesure il s'en tiendra aux déclarations qu'il a faites pendant la campagne électorale», a ajouté le porte-parole du Kremlin.
Dans le même temps, Dmitri Peskov a noté des «signaux positifs» qui sont apparus pendant la campagne électorale de Donald Trump. «Au moins, il parle de paix», a déclaré le porte-parole du Kremlin, faisant référence aux déclarations de candidat républicain affirmant qu'il mettrait un terme au conflit en Ukraine.
«Nous pouvons suivre notre plan », assure Peskov
«Il ne parle pas de confrontation, il ne parle pas de désir d’infliger une défaite stratégique à la Russie. Et cela le distingue avantageusement de l’administration actuelle», a poursuivi Dmitri Peskov.
«Nous ne pouvons que l'envisager. Nous pouvons suivre notre plan afin d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés», a commenté le porte-parole quant à un éventuel renouveau dans les relations entre Washington et Moscou sous le mandat de Donald Trump.
Le 7 novembre, lors du forum de Valdaï à Sotchi, Vladimir Poutine a publiquement félicité Donald Trump pour sa victoire à l'élection présidentielle américaine. Il a noté les déclarations du nouveau président américain sur sa volonté de rétablir les relations entre Washington et Moscou et de contribuer à la fin du conflit en Ukraine. «De mon point de vue cela mérite au moins de l'attention», a-t-il déclaré.
«Je ne sais pas ce qui va se passer maintenant. Je n'en ai aucune idée», a ajouté le président russe, assurant que Moscou était prêt a dialoguer avec son futur homologue américain.
PT