Que dit le KREMLIN sur les nominations de Trump à ses « ministères de pouvoir » ?
Par Gilbert Doctorow
Depuis que le résultat de l’élection présidentielle est apparu clairement le 6 novembre, toute l’attention des analystes politiques américains s’est portée sur les personnes que Donald Trump choisira pour occuper les postes clés de son administration, étant entendu que ces personnes sont le reflet de sa politique. Aujourd’hui, alors que des noms ont été attribués à la plupart des postes que les Russes appelleraient «ministères de pouvoir» dans n’importe quel gouvernement, le Kremlin a rendu publiques ses conclusions sur les personnes nommées et sur les politiques qu’il attend de Trump 2.0 en général et envers lui-même en particulier.
Par le passé, je n’aurais jamais laissé entendre que je devine ce que Vladimir Poutine, ou plus largement ce que «le Kremlin» pense sur un sujet donné. Mais puisque c’est précisément la formulation utilisée par mon hôte sur «Judging Freedom» j’ai cessé d’argumenter et j’utilise régulièrement le talk-show politique le plus influent de Russie, «The Great Game», animé principalement par l’initié héréditaire du Kremlin Vycheslav Nikonov, avec des panélistes invités des principales universités et groupes de réflexion, pour représenter ce que Vladimir Poutine et ses confidents les plus proches pensent.
Et donc, comme les Britanniques aiment à le dire, commençons par le commencement.
L’observation la plus importante du «Kremlin» est que tous les principaux candidats, à savoir Mike Waltz au poste de conseiller à la sécurité nationale, Pete Hegseth au poste de secrétaire à la Défense, John Ratcliffe à la CIA et (vraisemblablement) Marco Rubio au poste de secrétaire d’État, sont indulgents à l’égard de la Russie et durs à l’égard de la Chine. Tout cela corrobore l’idée que Donald Trump souhaite véritablement mettre fin à la guerre en Ukraine le plus rapidement possible afin de pouvoir concentrer la politique étrangère des États-Unis sur cette autre préoccupation plus importante et, à cet égard, il est probable qu’il réponde positivement aux conditions de paix de la Russie, notamment à ses revendications sur les oblasts du Donbass et de Novorossia qu’elle a annexés et à sa demande que l’Ukraine soit un État neutre sans perspective d’adhésion à l’OTAN, sans avoir de troupes et d’installations étrangères sur son territoire.
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