ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM
On commence par une citation latine, ce n'est pas commun sur ce blog. Célèbre locution dont la traduction est très connue « L'erreur est humaine, persévérer [dans son erreur] est diabolique ». Pourquoi est-ce que je commence mon propos par cette citation, c'est en référence bien évidemment par ce qui vient de se passer en Syrie. Comme à la grande époque des printemps arabes, voilà nos médias qui se gargarisent de la chute du méchant dictateur local en présentant tout cela comme un immense espoir démocratique. Il faut dire que depuis l'élection de Trump, et la mise en déroute de l'armée ukrainienne, les médias atlantistes commençaient à sérieusement broyer du noir. Et ne rajoutons pas dans l'affaire la question de Macron et de ses échecs politiques massifs. L'effondrement du gouvernement Barnier confirmant l'instabilité politique française dont nous avons parlé rapidement dans le dernier texte de ce modeste blog.
L'affaire syrienne est en quelque sorte une aubaine, un moyen de remonter le moral des troupes du globalisme et de l'impérialisme américain qui était très mal-en-point. Nous avons donc à nouveau tous les discours sur la démocratie au Moyen-Orient et toutes les inepties qui furent longtemps ânonnés par nos dirigeants sur cette région du monde que nous aurions bien mieux fait de laisser tranquille ces 20 dernières années. On voit même l'un des grands artisans de l'instabilité géopolitique locale, monsieur François Hollande, nous donner son avis sur les discours encourageants du nouveau futur dictateur islamiste local. On nous ressort les thématiques sur les extrémistes musulmans modérés. On le voit donc, l'engouement autour de la chute du régime syrien ne tient pas tant de la rationalité géopolitique avec l'idée de nuire à l'Iran derrière, que d'un effet de redressement momentané des forces de l'impérialisme américain et de ses vassaux. Au passage, n'oublions pas le rôle majeur de la Turquie et même d'Israël dans l'affaire. Israël, la nation qui peut bombarder tous les pays qu'elle veut parce qu'elle est une gentille démocratie qui est surtout du bon côté, celui de Washington.
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