DÉMOCRATIE et CAPITALISME sont structurellement antinomiques
Après la sentence d’une motion de censure bien méritée, le gouvernement Éphémère 1 a volé en éclat. L’année 2024 s’est terminée par la nomination d’un nouveau gouvernement de produits usagés récupérés dans la poubelle de tri sélectif 100% néolibéral. Des pièces recyclées ont remplacé les précédentes qui pourraient, on ne sait jamais avec Macron, être remises sur le marché pour Éphémère 3. 100% néolibéral donc, tendance sécuritaire marquée, alliage centriste d’origine, conçu pour donner un coup de main en espérant briller dans la lumière… Le « nouveau dernier » Premier ministre a donc commencé d’agir rapidos en préférant Pau à Mayotte mais quand même en jet privé. Il faut dire que l'homme a toujours été proche des « territoires » faute d’être au service des besoins du peuple, de la République et à la hauteur de la fonction et de la situation. Comme il est opposé au non-cumul des mandats et qu’il est désormais adoubé princelet, pourquoi donc se gêner. Faut dire qu’avec Macron depuis des années il a beaucoup appris : « L’État c’est moi » lui va comme un gant ainsi que « je dis et je fais ce que je veux, na ! ». C’est là qu’on voit que la génération ne fait pas le larron ! Le jeune et le vieux sont faits du même bois : ils défendent les mêmes objectifs et les mêmes intérêts : ceux du capital.
Bref, vous savez déjà tout cela et vous vous en inquiétez sans doute. Pourtant on nous rabâche que des millions de Français, selon les analyses poussées du Président et de sa bande, seraient traumatisés par le manque de stabilité politique du pays et l’incurie des députés incapables de dialoguer en famille pour se mettre d’accord. Sur quoi au fait ? En réalité, on n’en sait rien sauf si on croit aux vertus du communautarisme de la classe politique ! Un petit jeu d’embrouille destiné à détourner le regard du véritable rôle d’un parti politique, élu normalement sur un programme aux antipodes de ses adversaires de classe...
Mais quittons la tournée du spectacle des morts-vivants qui nous est infligée par tous les dépités observateurs, les atterrés conseillers en communication collés à de pseudos journalistes ressassant les dépêches puisées aux sources des « éléments de langage » gouvernementaux.
Tournons-nous donc vers l’avenir : 2025
La fée Avenir-Radieux n’a pas revêtu sa robe scintillante pour célébrer le rite de passage du jour de l’an. Elle est plutôt mal attifée, de toc et de secondes mains fournies par Ebay. Elle n’inspire pas l’espoir de ripailles françaises, de recettes de terroirs, de vins de grand cru, de viande et de légumes issus de nos terres fertiles, de fromages bien goûtus ni de pâtisseries maison. Le banquet a un goût de réchauffé au micro-ondes et une odeur pourrie de fin de règne difficile. Les danseurs ont le pied lourd, les chanteurs la voix cassée. Malgré les efforts télévisuels pailletés de divertissements surannés, la joie peine à poindre son nez. Il faut dire qu’il existe des raisons à foison.
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