8 Mars: vive la lutte internationale des femmes
Le PRCF rend aussi hommage à Jeanne Labourbe, enseignante communiste en Russie, propagatrice des idées de la Révolution d’Octobre dans la flotte française de la Mer noire, assassinée par les Gardes blancs.
Il salue la mémoire de Danielle Casanova, dirigeante de la Jeunesse Communiste, résistante morte à Auschwitz, et toute les femmes qui jouèrent un grand rôle dans la libération de notre pays ;
En cette période contre-révolutionnaire, où la disparition du camp socialiste et de l’URSS permet au capitalisme, à l’impérialisme et à leurs supplétifs féodaux, cléricaux et communautaristes d’imposer aux femmes toutes sortes de régressions (attaques contre la laïcité et contre la mixité de l’Ecole et de l’Etat, offensive intégriste et cléricale contre l’émancipation des filles, remise en cause des acquis sociaux et des services publics pénalisant avant tout les femmes, retour du travail de nuit des femmes, bas salaires et précarité frappant majoritairement le sexe féminin, etc.), il importe que les femmes éprises de progrès s’unissent au combat de la classe ouvrière masculine et féminine pour les conquêtes sociales, l’emploi, la démocratie et la paix.
En France, il faut en finir avec les discriminations dont les femmes sont victimes dans les entreprises (salaires, responsabilités, harcèlement moral au travail, etc.) ;
il faut aussi impulser le tous ensemble des jeunes, des femmes et de tous les salariés pour combattre Sarkozy-Fillon, le MEDEF, l’U.E. et leurs complices de la fausse gauche, au premier rang desquels Strauss-Kahn, patron du FMI, l’institution capitaliste mondiale qui affame le tiers-monde par ses politiques d’austérité.
Il faut défendre l’héritage progressiste de 68 contre les attaques de la réaction sarkozyste et le-péniste.
Il faut se solidariser avec les femmes salariées qui luttent pour le pouvoir d’achat, pour l’emploi et contre la délocalisation des usines, pour la sauvegarde de la Fonction publique et de l’Education nationale saccagée par Fillon, pour les retraites, dont la destruction va condamner des milliers de femmes salariées, ouvrières, employées, infirmières, enseignantes, etc. à des pensions de misère.
Il faut soutenir les femmes sans papiers qui vivent dans l’angoisse d’être expulsées avec leurs enfants.
Il faut combattre l’idéologie réactionnaire et antiféministe du Vatican qui s’immisce de plus en plus dans les affaires des pays européens pour détruire le droit des femmes à la sexualité de leur choix. Il faut défendre la loi laïque de 1905 menacée de mort par Sarkozy.
Il faut dénoncer le racisme, qui pousse au repli communautaire, et son frère ennemi, le communautarisme qui met en réalité à la merci du pouvoir patriarcal et des institutions cléricales.
Il faut combattre l’intégrisme religieux qui, dans nombre de pays dominés par l’impérialisme, se pose en alternative à la domination impérialiste alors qu’il est un moyen pour l’impérialisme de dévoyer la protestation populaire et de marginaliser la gauche ouvrière, laïque et révolutionnaire. L’émancipation des femmes en Iran, en Afghanistan, etc. ne viendra ni des intégristes machistes, ni de l’impérialisme occidental qui s’est constamment servi de l’intégrisme pour combattre les communistes et les progressistes anti-impérialistes.
Il faut se solidariser avec les femmes d’avant-garde qui, en Amérique latine, de Cuba au Venezuela, jouent un rôle moteur dans la lutte pour le socialisme du 21ème siècle. Il faut combattre le gouvernement fasciste et assassin d’Uribe, le fantoche colombien des USA, qui sabote toute avancée vers la libération d’I. Betancourt, dans le but de diaboliser les FARC et de provoquer une guerre entre la Colombie et le Venezuela progressiste.
Il faut soutenir les Palestiniennes qui affrontent à mains nues les tueurs d’enfants du gouvernement d’Israël, dont un ministre vient d’appeler à une « shoah » contre les Palestiniens, sans crainte d’avouer son admiration pour Hitler et de bafouer la mémoire des Juifs martyrisés par Hitler.
Enfin, il faut que les femmes progressistes s’engagent pour rendre à la France un vrai PC, seul moyen de reconstruire une alternative émancipatrice au capitalisme, de plus en plus fascisant et régressif.
Source : « Pôle de Renaissance Communiste en France »