A l’appel de la CGT Le 16 octobre 2014, DÉFENDONS partout la SÉCURITÉ SOCIALE
Les gouvernements successifs UMP ou socialistes suivent la même logique capitaliste. En faisant miroiter la sauvegarde de notre protection sociale ils en sapent les fondements, glissant sûrement vers une logique assurantielle privée au service du capital. Prenons pour exemple le groupe Malakoff / Médéric complémentaire santé, le président en est Guillaume Sarkozy !!! Et oui, le frère, il n’y a pas de petit profit dans la famille.
Ce sont les salariés qui trinquent sous couvert de la réduction du « déficit » et le retour à l’équilibre des comptes du budget de la Sécurité Sociale. Les pouvoirs successifs parlent de dérives des dépenses de santé alors que les assurés constatent journellement une baisse régulière des remboursements.
Toutes les mesures prises sonnent le glas de la Sécurité Sociale universelle et solidaire et contribuent à creuser les inégalités sociales. Le gouvernement programme 4,4 milliards de réduction des dépenses ainsi que 4,2 milliards de recettes nouvelles. Dans les deux hypothèses se sont les assurés actifs et retraités qui sont mis à contribution. La finalité reste la généralisation des complémentaires santé qui obligatoirement découlera sur une protection sociale à deux vitesses.
La Sécurité Sociale n’est pas malade de trop de dépenses mais d’un manque de recettes.
100 000 chômeurs en moins, c’est 1 milliard de cotisations sociales en plus. Chaque année les entreprises sont exonérées par le gouvernement de 30 milliards de cotisations sociale employeurs.
La Sécurité Sociale est financée par le salaire « indirect » pris sous forme de cotisations sociales proportionnelles au salaire direct du salarié. Réduire les cotisations sociales sous prétexte de réduire « les charges » de l’entreprise c’est détourner une partie du salaire du travailleur. Détourner ce salaire différé c’est toujours donner plus d’argent aux actionnaires, aux spéculateurs, c’est la privatisation et la fin des droits acquis de haute lutte par les salariés. Le « déficit » de la Sécurité Sociale vient du montant des exonérations patronales, un véritable détournement décidé par l’état et le MEDEF.
Le patronat via le gouvernement à sa solde en veut toujours plus, c’est la loi du capitalisme, ils n’en ont jamais assez.
C’est pourquoi à COMMUNISTES nous disons « il faut agir ». Le 16 octobre 2014 doit être le tremplin pour d’autres luttes, pour que les salariés ne paient plus pour les profits maximums accordés aux groupes capitalistes.
Communistes affirme que des solutions existent :
- Retour au plein emploi, combattre la précarité et le chômage, augmenter le pouvoir d’achat des salaires et des retraites c’est des recettes en plus pour la Sécurité Sociale.
- La 1ère Sécurité Sociale c’est d’avoir un travail décemment rémunéré.
- Valoriser le travail, le transformer et améliorer les conditions de travail pour la santé des travailleurs ; Les problèmes de santé liés au travail coûtent 80 milliards d’euros par an.
- Garantir et maintenir un financement sur le travail par les cotisations sociales.
- Stopper immédiatement et faire rembourser les exonérations de cotisations sociales accordées aux employeurs.
- Soumettre à cotisations sociales les revenus financiers des entreprises à hauteur des cotisations salariales.
Seule la lutte unie des salariés de notre pays permettra le maintient d’une Sécurité Sociale solidaire afin de répondre aux besoins vitaux de la population de notre pays. Une fois de plus, remarquons l’absence de la CFDT et de FO… à cette journée d’action.
Communistes s’inscrit dans toutes les luttes, toutes les manifestations, toutes les grèves nécessaires pour reconquérir les valeurs de la Sécurité Sociale. Pour financer les réponses aux besoins de tous, il faut récupérer les richesses produites par les travailleurs et accaparée par le patronat capitaliste.
source: www.sitecommunistes.org