Cour des Comptes, MEDEF : même combat
Présidée par le socialiste Didier Migaud qui a succédé à l'UMP Ph. Seguin, la Cour des Comptes vient de rendre son rapport annuel devant le Parlement.
Partant du constat du poids grandissant de la dette, les "remèdes" proposés par Migaud sont justement ceux défendus par le MEDEF, la droite, le PS. Jugez-en.
La réduction des dépenses publiques vient en tête, c’est donc de nouvelles coupes dans les besoins de la vie de tous les jours (écoles, hôpitaux, services publics), c'est la poursuite de la suppression d’un fonctionnaire sur deux, le blocage du point d’indice dans la fonction publique, la baisse des retraites et pensions etc....
Pour l’assurance maladie, la Cour des Comptes propose une nouvelle hausse de la participation des assurés.
Elle propose aussi de "réfléchir" sur les structures des prélèvements permettant "d'alléger" le coût du travail, en particulier en augmentant la TVA et les taxes écologiques.
Bravo Monsieur Migaud, votre Cour des Comptes est dans la droite ligne de la bataille pour la baisse du coût du travail et l'augmentation de la compétitivité. Elle est dans la droite ligne du pacte de stabilité européen qui vise à imposer toujours plus d’austérité aux peuples pour préserver et augmenter les profits du capitalisme.
Rien sur les cadeaux fait au capitalisme.
Il y a dans ces cadeaux (de cotisations sociales et fiscaux) de quoi remettre à flot les finances publiques. Encore faut-il avoir la volonté de s’attaquer au capitalisme. Ce qui n’est pas le cas de la Cour des Comptes qui les ignore totalement.
Ce n'est pas non plus le cas de tous les candidats -de la droite du F.N. du PS au Front de Gauche- qui s’inscrivent pas la gestion du capital. Le socialiste Pierre Moscovici déclare dans « les Echos » (28 juin) : la gauche ne peut se laisser identifier au déficit. La messe est dite.
Source : « site communistes »