Crise du capitalisme = austérité généralisée : la riposte est à l’ordre du jour !
Béziers (Hérault) : Rassemblement devant la sous-préfecture le 4 octobre 2011 à 18 h.
Depuis des semaines les médias passent en boucle des informations où le catastrophisme est la constante : récession économique, fluctuation des bourses, croissance en berne, pour mieux préparer les salariés et nos concitoyens à une vaste cure d’austérité. Sauf que les « remèdes » proposés vont aggraver le mal. Ainsi, la « règle d’or » qui sous le prétexte du bon sens « ne pas dépenser plus que ce que l’on a et ne pas vivre au-dessus de ses moyens » ou « le pacte pour l’euro » voulant graver la « maîtrise » des déficits au niveau européen, privant les peuples de leurs propres choix et devenir, ne sont en fait que deux instruments d’austérité généralisée.
Ainsi toute aide du FMI, de l’Europe, de la BCE est conditionnée par des plans de privatisation des services publics et une régression sociale généralisée au profit du capitalisme et de ses valets et au détriment des peuples et des salariés (l’exemple grec est révélateur : 350 milliards d’euro de déficit public et 600 milliards d’avoir en Suisse pour les grands patrons et actionnaires grecs !). Pour mémoire en France le « plan Fillon » serait supporté à 61% par les ménages, 29% par les entreprises et 10% par les très hauts revenus. Un plan qui ne règle rien sur le fond si ce n’est de mettre à contribution ceux qui n’ont que leur force de travail pour vivre ou survivre.
Parmi l’avalanche de chiffres dont nous sommes abreuvés, un notamment doit retenir toute notre attention : la production industrielle a chuté de 10% depuis 2008 en France. Or, là est le cœur du problème. C’est dans l’industrie que se créent les richesses et l’industrie qui est la source première de tous les emplois. L’industrie c’est le socle de toute société développée. Ce ne sont pas la « règle d’or » et le « pacte pour l’euro » dont a besoin le pays mais d’un pôle public de financement de l’industrie. Car les difficultés ne sont pas pour tout le monde : si la pauvreté s'accroît à un rythme élevé, les riches sont de plus en plus riches et le CAC 40 annonce des profits en hausse.
C’est insupportable. D’autant que le couple maudit récession économique/austérité se traduit par une baisse de consommation d’où nouvelle récession économique et nouveau plan d’austérité et ainsi de suite en une spirale infernale qui tire toute la société vers le bas.
STOP !
Ce système capitaliste a historiquement fait son temps. Pour autant il n’abandonnera pas ses immenses privilèges sans combattre. Ce qui régit aujourd’hui les rapports sociaux c’est bien la brutalité de l’affrontement de classe.
La question est de plus en plus récurrente : il faut rompre avec ce système et ses agences de notations, officines privées à son service exclusif, et construire une autre société débarrassée de l’exploitation capitaliste, au rythme où le choisiront eux-mêmes les peuples.
Il n’y a aucune fatalité à ce que quelques-uns aient toujours plus et le recul social généralisé pour tous les autres. C’est le résultat de choix politiques économiques et sociaux délibérés au service du capitalisme. C’est bien avec cela qu’il faut rompre.
CE N’EST PAS AUX SALARIES A PAYER LA CRISE DU CAPITALISME !
Peut-on vivre autrement ? Peut-on changer les choses ? A cette double question notre réponse est résolument OUI. Ce sont les salariés qui créent les richesses dans la production dans les entreprises et dont ils sont dépossédés alors qu’ils devraient en décider.
L’heure est à la riposte des salariés, privés d’emploi, jeunes, retraités contre les mesures iniques et dangereuses envisagés et pour d’autres perspectives de développements sociaux et économiques par des mesures immédiates en termes de salaires, retraites, de protection sociale, d’emplois, de minimum sociaux, de services publics, d’école, de formation, de maîtrise publique et collective des secteurs clés de l’économie et de la finance.
L’heure est au rassemblement citoyen. Les communistes entendent y prendre toute leur place et y assurer toutes leurs responsabilités. Dans cet esprit la section de Béziers propose la signature massive d’une pétition et un rassemblement devant la sous-préfecture le 4 octobre 2011 à 18h.
C’est de la mobilisation de tous, au plus près des enjeux, dans les entreprises, les localités que dépend nos capacités collectives à imposer d’autres choix, de faire grandir le niveau de conscience de ce qu’il faut mettre en œuvre pour y parvenir.
Mardi 4 octobre nous avons l’occasion de la démontrer, de contribuer à cette prise de conscience.
Rompre avec le capitalisme ou subir, c’est tout l’enjeu de la période présente et à venir.
Les communistes du PCF de Béziers (Hérault)