En 2015, la baisse d’impôt pour les ACTIONNAIRES continue et… pour les SALARIÉS, impôts et taxes augmentent
Lors de son émission télévisée sur TF1 le président Hollande a déclaré qu’il n’y aura pas d’impôts supplémentaires en 2015. Le ministre des finances, Emmanuel Macron s’est empressé de préciser: « il a dit qu’il n’y aurait pas d’impôts [supplémentaires] votés » ces prochaines années.
Elémentaire, les nouveaux impôts pour 2015 seront votés avant le 31 décembre 2014.
Il y aura d’abord une forte baisse d’impôt supplémentaire de 12 milliards pour les actionnaires et les patrons, poursuite du CICE. Au même moment, on apprend par la Cour des comptes que sur 100 euros de péage des autoroutes, 24 vont aux actionnaires, sans compter que les travaux d’entretien sont fait par les filiales des sociétés propriétaires, rente de monopole donc.
Pour les travailleurs salariés :
– Augmentation de 4 centimes des taxes sur les carburants au 1er janvier et de la fiscalité locale, avec hausse des valeurs locatives, des droits de mutation, créations de taxes sur les résidences secondaires, hausse des amendes de stationnement. Ces hausses seront modulés par les collectivités territoriales du fait de la baisse des dotations de l’Etat.
– Selon une étude du Télégramme pour la région Bretagne, le montant de l’impôt sur le revenu a augmenté de 53% entre 2009 et 2013, alors que les revenus imposables augmentaient de 16% seulement sur la même période. Le nombre de foyers imposables a augmenté chaque année du fait des mesures Fillon de non indexation sur l’inflation des tranches d’impôts. Mesure reconduite par Hollande. La suppression de la demi-part parent isolé et la réduction du plafonnement du quotient familial ont augmenté très fortement l’impôt des ménages ayant des enfants. Ces chiffres sont semblables partout puisqu’il s’agit de l’impôt national.
– La hausse de tous les tarifs des services publics, frappé par la hausse de 7 à 10% du taux de TVA en 2014 se poursuivra.
A fin septembre 2014, les ménages ont payé 56,63 milliards d’euros d’impôts depuis le début de l’année, contre 51,32 pour la même période en 2013, soit 5,5 milliards d’euros de plus en masse d’impôts et 10,3 % de hausse.