L'ACTUALITÉ AU JOUR LE JOUR - par El Diablo, rêveur de mieux avec son grenier des affiches syndicales et politiques
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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
Bertolt Brecht
Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.
Proverbe chinois
Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite
Guy Bedos
« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »
Ernesto Che Guevara
« Pour se protéger la bourgeoise inventera un antifascisme contre un fascisme qui n'existe pas »
Pasolini, « Écrits Corsaires »
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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
sur l'ÉCRITURE
dite « INCLUSIVE »
adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.
Gonzalo Ferre, le président d’ADIF, gestionnaire du réseau ferroviaire espagnol, a reconnu jeudi 8 août 2013 devant la commission des députés sur l’Équipement que le train qui a fait 79 morts le 24 juillet 2013 près de Saint Jacques de Compostelle devait au départ être équipé d’un système de freinage automatique.
« La ligne a été planifiée dans un premier temps avec la norme UIC (pour les trains à grande vitesse AVE) et avec un système de sécurité ERMTS », qui comprend un système de freinage automatique lorsque le conducteur ne respecte pas la vitesse autorisée, a-t-il déclaré. Mais, par la suite, c’est le système conventionnel qui a été retenu, avec un freinage automatique uniquement au delà de 200 km/h. Le président de la RENFE a assuré que « toutes les procédures ont été observées avec toutes les mesures de sécurité nécessaires ».
Ce que conteste la députée des nationalistes de Galice qui déclare : « Nous sommes face à une authentique faille du système de sécurité ». Les membres d’opposition de la commission ont pris la défense du conducteur, estimant qu’il était impossible que la sécurité d’un train à haute vitesse puisse reposer uniquement sur un conducteur, certains exigeant une « commission d’enquête indépendante ».
Hier (le 9 août 2013) la ministre de l’équipement a annoncé le lancement d’une révision générale de tous les protocoles et systèmes ferroviaires, ainsi que les tableaux de vitesses de tout le réseau du pays.