Favori des « primaires socialistes » François Hollande se lâche…
Mardi 4 octobre 2011, François Hollande était l’invité spécial de « Libération ». 5 pages ! On pouvait lire à côté d’une énorme photo de lui, cette phrase extraite de son interview : « une présidence normale, c’est une présidence morale »
Lisant cela, on savait d’entrée de jeu que l’homme allait multiplier les phrases creuses pour éviter une fois de plus d’aborder l’essentiel, ce qui fut fait sauf une exception de taille.
« Une logique de rupture ? Ce n’est pas une stratégie d’imaginer que la gauche va gouverner disant : « entreprises du CAC40, fuyez, nous allons vous faire rendre gorge à la faveur du peuple et nous allons vous faire votre compte… La relation de l’Etat avec les grandes entreprises doit être celle… de l’intérêt national. On a quand même besoin d’avoir de grandes entreprises qui investissent et préparent l’avenir ? J’accepte l’idée de parler à ceux qui ont le pouvoir économique ».
«Parler » à ceux qui ont le pouvoir économique mais parler de quoi, dans quelles conditions? Parler de l’intérêt national et de l’avenir avec ceux dont la seule raison d’être est de s’enrichir en exploitant le peuple toujours plus, en sacrifiant la Nation sur l’autel de l’Europe capitaliste ? Il n’en est pas question !
N’en déplaise à Hollande, les « entreprises du CAC40 » ne sont pas d’honnêtes dirigeants économiques soucieux de notre avenir, ce sont des ennemis de classe. La lutte que nous menons contre eux est une lutte de classe que nous mènerons jusqu’au bout, c'est-à-dire jusqu’à les faire disparaître.
N’en déplaise à Hollande, les rapports que nous avons avec les capitalistes ne sont pas, ne seront jamais des rapports de collaboration. Quand le gouvernement, à la solde de ce CAC40, parle d’ « assainir les finances publiques », il vise uniquement à imposer au peuple, à lui seul, de nouvelles difficultés ».
La seule limite à l’exploitation qui fait rage et qui va encore grandir, c’est l’action, la résistance populaire. C’est seulement à partir de là que nous ferons plier ces entreprises du CAC40 avec lesquelles François Hollande se dit prêt à gouverner.
Source : « site communistes »