L'ACTUALITÉ AU JOUR LE JOUR - par El Diablo, rêveur de mieux avec son grenier des affiches syndicales et politiques
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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
Bertolt Brecht
Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.
Proverbe chinois
Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite
Guy Bedos
« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »
Ernesto Che Guevara
« Pour se protéger la bourgeoise inventera un antifascisme contre un fascisme qui n'existe pas »
Pasolini, « Écrits Corsaires »
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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
sur l'ÉCRITURE
dite « INCLUSIVE »
adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.
Haïti a connu un triste anniversaire le 12 janvier 2015: il y a 5 ans un tremblement de terre a tué 300 000 personnes et ravagé la capitale. On vit alors fleurir les promesses d’aide. Le 10 janvier une manifestation a réclamé la démission du président Martelly, et les manifestants ont demandé où est passé l’argent pour la reconstruction.
Le pays est occupé par les troupes de l’ONU qui ont apporté le choléra, et malgré les demandes d’indemnisation, l’ONU a refusé de reconnaitre ses responsabilités, 8000 personnes sont décédées de cette épidémie.
Bill Clinton, ancien président des Etats Unis a été envoyé spécial de l’ONU pour superviser la gestion de l’aide. Le bilan est catastrophique selon les sources officielles. Sur les 12 milliards de dollars de promesses 80% aurait été versés selon l’ONU. Mais les fonds sont allés dans les caisses des multinationales américaines, choisies pour reconstruire, selon le center for Economic and Policy Research. Résultats : des T-shelters (abris précaires), payés 3 fois leur coût, déjà en ruine. Des maisons jamais terminées. On a expulsé 60 000 réfugiés des camps, en leur donnant une allocation dérisoire alors que le chômage est massif, 700 000 sans abris vivent dans 123 camps dans des conditions de plus en plus difficiles.
Le FMI a recommandé une orientation très précise de développement: attirer les touristes en construisant les palaces et les hôtels 5 étoiles, et créer des zones franches pour exploiter les bas salaires. Les bâtiments de service public n’ont pas été reconstruits.