HONTEUX : HOLLANDE veut assassiner nos RETRAITES ! Tous dans la rue le 28 mars 2013
Hollande n’en finit pas de renier les quelques envolées électorales des présidentielles.
L’individu vient de jouer son petit « Churchill » - de la sueur et des larmes- lors de sa visite en Côte d’Or en indiquant qu’il faudra faire « des choix courageux ».
On aurait pu penser qu’il s’adressait aux privilégiés de la fortune et que ceux-ci auraient droit à plusieurs années de blocage de toutes rémunérations du capital, eux qui ont mis le pays dans cet état de crise.
Hélas, le Président de la République, ne s’adressait pas à ces gens-là mais aux retraités et futurs retraités en leur disant, pour ainsi dire, que le temps d’une retraite pleine et entière s’achevait et qu’il faudrait accepter de réduire sa pension.
Tant pis pour tous ces retraités-es qui n’arrivent plus à vivre de leur retraite et sont obligés d’aller voir les restaurants du cœur ou le Secours populaire.
Cette déclaration ne venait pas non plus par hasard et correspondait à un message adressé aux organisations syndicales et patronales qui discutent ce jour des retraites complémentaires et de leur revalorisation au 1er Avril et je le cite : « Chacun devra prendre ses responsabilités : l’État mais aussi les partenaires sociaux qui négocient en ce moment même pour les régimes complémentaires » ; un véritable appel du pied à désindexer les retraites complémentaires comme l’exige le Medef.
Cela ressemble plus à un ukase qu’un appel à une vraie négociation pour améliorer les retraites des français et permettre à des jeunes de trouver un travail par les emplois libérés.
Le comble étant atteint par une déclaration anodine de Marissol Touraine : la durée de cotisation devrait être examinée ».
Ce gouvernement est à la solde du patronat, c’est indéniable.
Le 28 Mars 2013 les retraités-es vont descendre dans la rue, ils ont raison car ce gouvernement est en train d’assassiner leur retraite acquise par des années de travail et de cotisations et le système de Sécurité Sociale créé en 1945 par Ambroise Croizat.
C’est dégueulasse.
Bernard LAMIRAND