INFORMATIONS en bref [18 novembre 2013]
- A la veille du congrès de l’Association des maires de France de nouveaux maires (PCF) annoncent qu’ils s’opposent à l’application dans leur ville de la réforme des rythmes scolaires, combattue par les syndicats d’enseignants largement soutenus par les parents.
- Vincent Peillon a expliqué dimanche sur RTL que s’il arrête la réforme, ce sont les enfants « qui vont être sacrifiés ». Il a annoncé que le gouvernement « continuera » la réforme tout en apportant des « aménagements » pour réduire les coûts financiers pour les « territoires ». En août déjà, le ministre avait, par décret, diminué de manière sensible le taux d’encadrement des enfants, le passant de 10 à 14 enfants par animateur pour les enfants de moins de 6 ans, et de 14 à 18 pour les enfants plus âgés, réduisant ainsi dans la même proportion « le coût du travail » des animateurs à la charge des collectivités territoriales.
- Vincent Peillon lance aujourd’hui une nouvelle réforme, celle du « métier d’enseignant » qui n’est « pas seulement un face à face avec les élèves » . Objectif : « changer le statut de 1950 ».
- 1 300 emplois sont menacés dans le groupe Kem One (chimie) en redressement judiciaire – 2 600 personnes sur 22 sites industriels principalement en France. Le comité centre d’entreprise se réunit aujourd’hui à Lyon pour être informé des candidatures à la reprise.
- 800 mineurs de Lorraine vont demander réparation devant les prud’hommes, pour avoir été exposés à l’amiante, à des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), du trichloréthylène, des solvants et autres produits cancérigènes.
- Pierre Gattaz, président du Medef a déclaré dimanche sur Europe 1: « Nous sommes favorables à l’augmentation de la TVA » (…) « Ca nous paraît bien car derrière tout ça, nous avons un problème majeur du coût du travail en France ».