L’urgence des luttes
Production industrielle en baisse de 1,9% (chiffre 3ème trimestre),
-64 000 emplois perdus en un an,
-Chômage qui ne cesse d’augmenter (+ 50 400 au 3ème trimestre), et qui selon le ministre du travail M. Sapin va encore s’aggraver dans les prochains mois,
-Près de 8 millions de salariés privés d’emploi (toutes catégories),
-8.650.000 personnes vivent au dessous du seuil de pauvreté (dans les zones urbaines sensibles (ZUS) c’est 36,1% de la population qui est touchée par la pauvreté)
-1 salarié sur 2 en difficulté chaque mois pour boucler son budget,
-81% de la population qui a peur de s’endetter,
-77% qui craint la perte de son emploi,
-Les gens se soignent de moins en moins, constate un rapport de l’OCDE
-Salaires et pensions en baisse (moins 1% en 2012, idem prévu en 2013)…
Ces chiffres publiés et commentés par les médias sont le constat d’une situation économique et sociale qui n’est pas le fait du hasard, ni d’une quelconque maladie incurable. C’est le résultat de la course effrénée aux profits que mènent les multinationales capitalistes, aidées généreusement par les pouvoirs politiques qui se succèdent.
Les 30 milliards de nouveaux cadeaux aux patrons décidés par le gouvernement Hollande ainsi que les 60 milliards « d’économies sur les déficits publics », le financement de la protection sociale (discussion en cours), dont on sait déjà qu’il sera essentiellement supporté par les travailleurs, vont encore accroître les difficultés.
Aucun parti politique ne remet en cause le capitalisme, responsable des conséquences économiques et sociales.
Aucun, à part « Communistes » appelle à développer immédiatement les luttes partout.
Aucun ne parle des 74 milliards de profits accaparés par les entreprises du CAC 40.
Rien à attendre non plus des centrales syndicales complètement intégrées dans l’accompagnement des mesures prises par le MEDEF. La lutte de classe n’est plus leur objectif. Elles privilégient « le dialogue social », source de reculs sociaux en l’absence d’un rapport de force conséquent.
Le mécontentement est profond, il est urgent qu’il s’exprime face au capital qui veut pousser plus loin ses exigences.
La lutte, répétons-le encore et encore, est le seul moyen à disposition des travailleurs et du peuple pour faire reculer le capital et le supprimer.
S’engager dans cette voie sans attendre, c’est ce que propose Communistes, notre parti.