Le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP) devient le PARTI de la LIBÉRATION NATIONALE et de la DÉMONDIALISATION - OBJECTIF: un SOCIALISME pour le 21ème siècle
Déclaration du Conseil national du Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP)
Le M’PEP a tenu son 2ème congrès ordinaire les 5, 6 et 7 décembre 2014. Il a pris les décisions suivantes :
1.– Le M’PEP est un parti politique
Le M’PEP se définit désormais comme parti politique au plein sens du terme. Un parti entièrement tourné vers la défense structurelle des intérêts des classes dominées. Un parti en faveur de la démondialisation. Un parti pour rompre avec l’ordre néolibéral mondial et européen dans une perspective internationaliste.
Le M’PEP se propose d’être l’organisation politique des citoyens qui estiment que :
- la pleine restauration de sa souveraineté nationale est vitale pour la France et son peuple ;
- la lutte contre l’ordre néolibéral mondial passe nécessairement par la pleine restauration des souverainetés nationales ;
- le clivage classes dominantes/classes dominées ne passe plus par les courants politiques gauche-droite ;
- la droite, la gauche et le FN, chacun selon une stratégie différente, sont de fait pour le maintien de la domination des forces néolibérales dans notre pays.
2.– Le M’PEP ne se place plus dans le clivage gauche-droite
En 2008, le M’PEP considérait qu’il fallait « faire grandir l’idée et construire une nouvelle force politique de gauche » pour établir un rapport de force plus favorable aux classes dominées.
Six ans plus tard, il constate que la gauche entretient plus que jamais l’illusion qu’un changement de politique est possible depuis l’intérieur des institutions néolibérales, dont l’Union européenne.
Ce faisant, la gauche – toute la gauche – ferme la seule voie, la souveraineté nationale, qui permettrait de sortir de l’impasse dans laquelle notre pays se trouve.
Le M’PEP en tire la conclusion que sans plus ménager les acteurs à gauche comme à droite, il doit lever les blocages, dépasser son identification à la gauche et s’engager clairement dans la défense des classes dominées.
3.– Le M’PEP est le parti de la libération nationale et de la démondialisation
Pour le M’PEP, démondialiser implique d’agir au niveau national. C’est-à-dire :
- sortir de l’Union européenne ainsi que de l’ensemble des structures de l’ordre néolibéral mondial de manière unilatérale (OTAN, FMI, OMC, Banque mondiale...) ;
- sortir de l’OTAN pour retrouver notre souveraineté militaire et redonner à la République française son indépendance diplomatique ;
- sortir de la zone euro de manière unilatérale et, pour la France, reprendre sa souveraineté monétaire ;
- annuler la dette publique contractée auprès des marchés financiers ;
- démanteler les marchés financiers, et non pas simplement les réguler ;
- réconcilier la République avec la démocratie, notamment par la démocratisation de l’État ;
- éradiquer le chômage par le droit opposable à l’emploi et le relèvement général des salaires ;
- réindustrialiser le pays tout en organisant une mutation écologique du mode de production, notamment par la relocalisation et l’instauration de mesures protectionnistes à caractère internationaliste ;
- établir entre la France et des pays partageant les mêmes objectifs de développement des relations internationales basées sur les principes actualisés de la Charte de La Havane de 1948 et la déclaration de Cocoyoc.
4.– Le M’PEP veut la fin du capitalisme
Pour le M’PEP, démondialiser est le meilleur moyen – bien que non-suffisant - de lutter contre le capitalisme.
Le M’PEP agit dans la perspective d’un socialisme du XXIème siècle.
5.- Le M’PEP agit pour aider au rassemblement des forces sociales patriotiques, démocratiques et républicaines pour reconquérir l’indépendance nationale de la France
Le M’PEP est à l’initiative, avec d’autres forces, de la création du Comité national de résistance républicaine à l’Union européenne (CNR-RUE) qui a lancé l’appel au boycott des élections européennes.
6.– Le M’PEP se prépare à la présidentielle et aux législatives de 2017
Dans la perspective de la présidentielle, le PS et l’UMP jouent la carte de la diabolisation du FN et du « vote utile » pour tenter d’être présents au deuxième tour de la présidentielle de 2017. Il s’agit d’un chantage.
Pour faire face au tripartisme qui verrouille la vie politique française, la question de la primauté de l’élection présidentielle sur les élections législatives et la valorisation de ces dernières se pose donc.
Le M’PEP, le moment venu, organisera le débat sur cette question.