MAI 2014 : BOYCOTT des ÉLECTIONS EUROPÉENNES : Réponses aux objections [3/9]
« Le parlement européen est peu efficace, mais il faut néanmoins que les antilibéraux puissent y parler et y être représentés. C’est aussi une source de fonds pour les députés et partis antilibéraux. C’est également une caisse de résonance politique et médiatique »
Résumé
Le parlement européen est très efficace dans la mission réelle qui lui a été confiée ! Il parvient encore à faire croire à de trop nombreux citoyens qu’il est un vrai parlement et qu’il est une institution démocratique. Or ce n’est pas le cas ! Le parlement européen n’a aucune des attributions fondamentales d’un vrai parlement. Il ne représente pas une nation, un peuple européen souverain, qui de toute façon n’existent pas. Les débats qui ont lieu en son sein n’ont aucune portée pratique de fond, si ce n’est de modifier à la marge des orientations politiques sur lesquelles il n’a aucune prise. Il ne saurait donc être la caisse de résonance du moindre courant politique, a fortiori du courant antilibéral. Les débats de ce parlement d’opérette ne sont quasiment jamais commentés par la presse et les médias. C’est juste un dispensateur de crédits pour les députés et les partis politiques qui se prêtent complaisamment à cette mascarade, et qui sont d’ailleurs grassement payés pour cela. Boycott !
Développement
Le parlement européen n’est pas seulement inefficace en tant que parlement. Il n’est rien d’autre qu’une vitrine dérisoire et scandaleuse tentant de mimer vaguement quelques apparences de ce qu’est un véritable parlement, et surtout d’organiser des élections au suffrage universel, donnant ainsi à bon compte un vernis démocratique à une entreprise radicalement antidémocratique. Il n’est pas un parlement, il n’en a que le nom. Il n’en a aucune des attributions fondamentales. Il ne représente donc pas une nation européenne souveraine, qui de toute façon n’existe pas. Les débats qui ont lieu en son sein n’ont aucune portée pratique de fond. Son activité reste cosmétique ou technique, si ce n’est parfois des corrections à la marge de textes issus d’orientations politiques sur lesquelles il n’a aucune prise. Il ne saurait donc être la caisse de résonance de la moindre orientation politique, a fortiori du courant antilibéral. Les débats de ce parlement d’opérette ne sont quasiment jamais commentés par la presse et les médias, pourtant si fondamentalement européistes, sachant que leur public sait pertinemment qu’il n’est qu’un organe institutionnel formel sans réalité ni pouvoir. C’est juste un dispensateur de crédits pour les députés et les partis politiques qui se prêtent complaisamment à cette mascarade, et qui sont d’ailleurs grassement payés pour cela.
La perte de sens politique liée à l’abandon de la souveraineté nationale et à l’adoption du bipartisme dans tous les pays européens ont amené d’affolants taux d’abstention en progrès constant, mais qui battent tous les records lors des élections du « parlement » européen. Les médias n’ont pu que le constater, et ne se risquent pas à parler de ces élections à part quelques jours avant le scrutin, et pour ne rien en dire d’important puisque tout le monde sait qu’elles ne recouvrent aucun enjeu réel et qu’aucun rapport de force déterminant ne passe par leur biais.
En fait un seul enjeu existe, tout simplement le simple fait d’avoir lieu, puisque c’est en fait une simple opération de communication des instances européennes. Comme elles sont partout proportionnelles, qu’elles sont dispensatrices de larges émoluments et crédits, et qu’elles ne sont reliées à aucun enjeu de pouvoir réel, elles sont donc l’occasion pour les partis politiques minoritaires d’organiser des sondages en grandeur réelle et de bénéficier de revenus importants. Ils sont donc conduits à cautionner cette forfaiture, sans compter que l’écrasante majorité des partis connus sont européistes. Mais tout cela ne change rien au fait qu’être au parlement européen n’est jamais l’occasion de représenter, au sens fort du terme, une politique quelconque, puisque ce n’est pas un lieu de pouvoir politique, et ne saurait constituer la moindre caisse de résonance, puisque cette instance décorative n’intéresse personne, et pour cause.