L'ACTUALITÉ AU JOUR LE JOUR - par El Diablo, rêveur de mieux avec son grenier des affiches syndicales et politiques
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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
Bertolt Brecht
Les vérités qu’on aime le moins à apprendre sont celles que l’on a le plus d’intérêt à savoir.
Proverbe chinois
Ça devient difficile d'être de gauche, surtout si l'on est pas de droite
Guy Bedos
« Si tu trembles d'indignation à chaque injustice, alors tu es un de mes camarades. »
Ernesto Che Guevara
« Pour se protéger la bourgeoise inventera un antifascisme contre un fascisme qui n'existe pas »
Pasolini, « Écrits Corsaires »
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DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
sur l'ÉCRITURE
dite « INCLUSIVE »
adoptée à l’unanimité de ses membres dans la séance du jeudi 26 octobre 2017
Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.
Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.
Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.
Depuis la disparition des 43 étudiants à Iguala fin septembre, les manifestations se multiplient au Mexique. Jeudi 20 novembre 2014 ils étaient des dizaines de milliers à Mexico pour exiger que justice soit rendue et les manifestants ont aussi demandé la démission du président Enrique Peña Nieto.
Trois cortèges ont convergé vers la place centrale de la ville où ont été accueillies des caravanes de parents des disparus qui avaient parcouru le Mexique pour réclamer le retour de leurs enfants. Les manifestants scandaient « Quarante, quarante et un, quarante-deux, quarante-trois. Justice ! », « On les a emmenés vivants, vivants nous les voulons »…mais aussi « Fuera Peña » (dehors Peña) qui a été l’un des mots d’ordre le plus repris.
L’affaire des disparus a été un révélateur de la collusion ouverte entre une autorité municipale, sa police et un groupe criminel. Aujourd’hui, la crise politique se développe au Mexique et les manifestants expriment le rejet de la politique du président Peña Nieto. Comme le déclare une étudiante de Mexico : « Je crois que cette marche parvient à un sommet. La conjoncture se révèle à nous. On voit réellement les problèmes auxquels fait face le Mexique, les problèmes qui viennent du passé et ceux qui nous sont révélés, comme l’impunité qu’il y a actuellement. »
Des manifestations se sont également déroulées dans plusieurs autres villes du Mexique, dans l’Etat de Guerrero, à Puebla et Morelos(centre), à Chihuahua (nord), et Oaxaca (sud).