Offensive IMPÉRIALISTE contre le VENEZUELA dénoncée par le Parti Communiste (PCV)
« Non aux sanctions américaines,
soutenues par l'Union Européenne »
Communiqué du Parti communiste vénézuélien (PCV)
Traduction MA pour http://www.solidarite-internationale-pcf.fr/
Le secrétaire-général du Parti communiste du Vénézuela (PCV), le député Oscar Figuera, a défendu le fait que ce lundi, « certains faits nous démontrent qu'on installe le cadre pour une nouvelle offensive contre le Venezuela », une conséquence de la « politique agressive de l'impérialisme nord-américain y européen, qui s'intègre à la campagne de la droite vénézuélienne et de franges de l'oligarchie du pays ».
Figuera a explicité sa dénonciation comme une mise à garde adressée « à notre peuple » et comme un appel destiné à « attirer l'attention des peuples du monde entier ». C'est pourquoi il faut, dit-il, « défendre la nécessité de renforcer les mécanismes de solidarité et d'échange au niveau international » avec les mouvements populaires et les partis politiques révolutionnaires.
Contre-Révolution
Figuera a fait sa déclaration à la fin de la réunion hebdomadaire du Bureau politique du PCV, et a réaffirmé le fait que l'impérialisme nord-américain et européen renforcent « de plus en plus » leurs « actions contre-révolutionnaires contre le processeurs politique, social, économique, culturel et militaire vénézuélien ».
Il a souligné que le pays n'a cessé, pendant toute l'année, de faire face à des situations difficiles, orchestrées par les « secteurs néo-fascistes ». Il a souligné que cette dernière semaine, « des éléments nous permettent de considérer qu'est en train de se mettre en branle toute la machinerie impérialiste de l'extrême-droite fasciste contre le Venezuela, pour frapper très fort en 2015 ».
Agression contre le Venezuela
Le dirigeant communiste met en lumière tout un « ensemble de déclarations et de décisions adoptées par le Congrès des États-Unis et le gouvernement nord-américain accompagnant ces politiques », qui comptent aussi sur le soutien de l'Union européenne et du Parlement européen.
Il considère que les sanctions adoptées par les États-Unis visent à lancer une agression contre le peuple vénézuélien, tout en « prétendant défendre les droits de l'Homme et les éléments qui se sont révoltés, en usant de violence, assassinant des citoyens vénézuéliens dans les émeutes de février-mars 2014 ».
Figuera considère que les institutions de l'impérialisme nord-américain et européen « adoptent des décisions pour, en violation de la souveraineté et de la Constitution et la légalité vénézuélienne, pousser à la libération » des leaders de l'opposition actuellement incarcérés.
Le PCV rejette ainsi fermement et intégralement la loi « signée par le président Obama ».
Tout comme il dénonce la résolution du Parlement européen qui reprend telle quelle « la position de la droite vénézuélienne, selon quoi il y a des détenu(e)s, qui sont des citoyen(ne)s vénézuéliens pacifiques ».
Consolider une direction collective
Le dirigeant communiste considère qu'il est de la « plus haute importante », « pour faire face à cette situation, d'agir dans la bonne direction, l'élément fondamental est la nécessité de développer et renforcer les instruments pour l'unité populaire révolutionnaire. Il s'agit de consolider les espaces de direction collective ».
Il a également souligné qu'il est fondamental de renforcer le processus de construction du Grand pôle patriotique Simon Bolivar, comme « espace anti-impérialiste ».
Approfondir le processus
Figuera a commenté le fait que, pendant l'année 2014, le « PCV a travaillé en ce sens, non seulement dans l'effort organisationnel et politique, mais aussi en livrant des propositions au président Nicolas Maduro, destinées à construire des politiques qui permettent d'approfondir le processus révolutionnaire ».
Il soutient que la vision du PCV est que pour défendre le processus politique et social vénézuélien, il faut l' « approfondir ». Il défend également le fait de« frapper les secteurs qui ne jouent pas franc jeu », qu'ils soient hors ou dans le processus révolutionnaire.
Sur les propositions, il a indiqué que le PCV a présenté cette année un projet sur la nécessité de développer une nouvelle politique économique révolutionnaire, ainsi qu'un « changement dans la politique travail du gouvernement envers le monde du travail ».
Sur ce dernier point, il a souligné que le PCV est convaincu qu'à mesure que nous avancerons dans les processus de participation ouvrière et populaire, « nous consoliderons ce processus de transformation ».
Un autre aspect, a-t-il exposé, est la nécessité fondamentale d'un développement productif souverain : dans les villes, dans le secteur industriel ; dans les campagnes, dans l'agriculture, l'élevage.
Il a également mentionné une transformation profonde du système fiscal vénézuélien, qui permette d’éliminer la TVA, « impôt régressif », et d'élever les taxes sur le grand capital.
Il a souligné que l'on doit imposer une politique économique qui permette de revenir sur la dépendance du Venezuela vis-à-vis de la rente pétrolière et des importations, afin de garantir le développement souverain et durable de l'économie du pays.
Une autre proposition, a-t-il souligné, est une opération « Main propres » dans le Ministère du Pouvoir populaire pour le Processus social du travail : « Il est nécessaire d'éliminer les mécanismes qui permettent la corruption et les conduites patronales, dans un ministère qui doit être au service de la défense des travailleurs, de la classe ouvrière ».
Sur cet aspect, une grande avancée a été la mise en place de groupes techniques, en accord avec le Ministère du Travail, Jesus Martinez, mais un de ces groupes « a été dissous, selon nous, sur décision du vice-ministre Elio Colmenares, dont nous exigeons la destitution ».
Le député a exprimé le fait qu'il aspire à ce que nous « ayons la maturité afin de trouver nos chemins unitaires », face à la situation de la situation complexe de l'économie vénézuélienne, comme conséquence, d'une part, de la « faiblesse productive nationale ».
D'autre part, de la politique impérialiste visant à « faire chuter les prix du pétrole » pour toucher les « pays qui ne sont pas subordonnés aux intérêts de l'impérialisme nord-américain ».