Quand Marine Le Pen veut « traquer la délinquance »...
Marine Le Pen crie partout qu’elle veut « traquer la délinquance ». Laquelle ? Sûrement pas celle du capitalisme, qui est pourtant une délinquance de taille avec les centaines de milliards que le patronat de l’industrie et de la finance détourne chaque année à son profit.
L’an dernier, 510 milliards de dividendes ont été versés aux actionnaires et 170 milliards d’exonérations fiscales ont été accordés aux grandes sociétés. Qu’en ont-il fait ? Pendant ce temps le gouvernement pleure misère : pas d’argent pour porter le SMIC à 1.800 euros, pour augmenter les salaires et les retraites, pour créer des emplois, pas d’argent pour l’enseignement, pour la Sécurité Sociale…
Pour Marine Le Pen, ces capitalistes ne sont pas des « délinquants », au contraire. Fière, elle vient de déclarer au « Figaro Magazine » du 17 mars, « je suis la seule à défendre la libre entreprise dans notre pays… Je veux un Etat stratège qui puisse mener une planification de sa réindustrialisation en accord et en lien avec les chefs d’entreprises ». C’est net et sans bavure.
La « délinquance » qu’elle traque c’est celle d’immigrés sans papiers (que le patronat exploite avec des salaires de misère), la « délinquance » de ceux et celles qui profitent de services auxquels ils n’auraient pas droit.
Elle pourchasse sans pitié les petits délinquants en même temps qu’elle ferme les yeux sur les énormes trafics, ces centaines de milliards accaparés par les gros.
C’est cela qu’elle appelle défendre le peuple !
Source : "site communistes"