Selon Vincent PEILLON, un accord historique est trouvé pour supprimer le statut de 1950 des ENSEIGNANTS du SECONDAIRE
Le Ministère de l’Education nationale a présenté ce 12 février 2014 sa réforme du statut des enseignants du second degré censée remplacer le décret de 1950 et à discuter au Comité Technique Ministériel fin mars.
Vincent Peillon se félicite de ce qu’il appelle un accord historique avec les syndicats. Il défend que sa réforme ajoute à la mission principale d’enseignement, les temps de préparation et de recherche, les activités de suivi et d’évaluation des élèves, le travail en équipe, les relations avec les parents, que les missions complémentaires seraient indemnisées et enfin qu’un grade à accès fonctionnel (GRAF) offrirait à certains des rémunérations plus élevées.
Pour le Sgen-CFDT « le statut de 1950 a vécu »,l’organisation se félicite qu’il soit radicalement transformé et cela par le dialogue social et sans opposition significative ". Il veillera "à ce que soit assurée l’autonomie de décision des établissements et de leurs équipes pédagogiques " notamment grace aux pouvoirs Conseil Pédagogique de l’établissement.
Le Snes-FSU relève de "grandes lacunes en ne traitant pas des effectifs ni conditions de travail ".
La CGT soulève plusieurs problèmes dont la mise à l’écart des PLP et P.EPS et la menace d’annualisation des services .
Pour le SNFOLC et le SNETAA FO « accepter serait un marché de dupes », les syndicats dénoncent une attaque du statut pour "l’adapter à l’austérité budgétaire et à la territorialisation de l’école. " par l’élargissement des missions de l’enseignant à " de multiples tâches " dépendant notamment de projets " définis localement en liaison avec les partenaires extérieurs "