TURQUIE : La vice-secrétaire turque du Haut comité aux réfugiés de l'ONU virée ... à cause de son engagement pour la paix en Syrie !
Communiqué du secrétariat du Conseil mondial pour la paix
Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
Le Conseil mondial pour la paix exprime sa désapprobation catégorique de la mesure disciplinaire récemment prise par le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (UNHCR) contre Mme Umut Kuruc, représentante de Liberté et égalité pour les femmes de Turquie, membre de l'Association pour la paix de Turquie (Baris Dernegi) et membre du Comité de direction de la Fédération démocratique internationale des femmes (FDIF), mesure qui a déchu Umut Kuruc de son poste de Vice-secrétaire du UNHCR basé à Ankara, après qu'elle a pris part à une délégation de la FDIF en Syrie des 19 au 22 octobre 2013.
L'action entreprise par le UNHCR est arbitraire et a des motivations politiques claires, puisque la délégation de la FDIF a, entre autres rencontres et visites en Syrie, également rencontré le président de la Syrie, Bachar-al-Assad. Umut Kuruc a été « sanctionnée » en raison de son engagement politique et social, son engagement pour la paix et la stabilité dans la région.
Venant de Turquie, où se trouvent des centaines de milliers de réfugiés syriens, Umut Kuruc était et reste préoccupée par les causes profondes du drame des réfugiés, exprimant aux côtés des femmes de plusieurs pays (dont la présidente de la FDIF Marcia Campos) leur solidarité avec les femmes et l'ensemble de la population syrienne.
Le Conseil mondial pour la paix dénonce les projets actuels de déstabilisation de la Syrie, les ingérences armées étrangères de milliers de « djihadistes » en Syrie, assumées et soutenues par les États-Unis, l'Union européenne et ses alliés régionaux de la Turquie, du Qatar, de l'Arabie saoudite cherchant à faire naître un changement de régime dans la violence.
Umut Kuruc pointait justement du droit cette situation, se sentant concernée par les souffrances vécues par les Syriens, d'où les mesures prises contre elles, véritable « sanction » contre ses convictions et son engagement social.
Le Conseil mondial pour la paix demande au UNHCR de retirer les mesures disciplinaires prises et de la restaurer dans son poste. Le NHCR comme corps de l'ONU n'a aucun droit de s'ingérer de la sorte dans le conflit en Syrie, en intimidant des membres de son personnel et des représentants d'organisations internationales comme la FDIF, qui a également un statut consultatif dans le système de l'ONU.