UKRAINE : Les « observateurs OSCE », n’étaient ni observateurs, ni OSCE
Djordje Kuzmanovic
Le 13 juin 2014
Les médias français de masse, dans leur vaste majorité et à quelques notables exceptions près, font malheureusement preuve d’un atlantisme débridé que même la plus élémentaire compassion ou tout simplement la vérité ne détournent pas de leur travail de manipulation des consciences. Le cas de l’Ukraine est une anthologie de propagande éhontée.
L’histoire des “membres de l’OSCE pris en otages” en est un exemple saisissant. Nos médias aux ordres de Washington l’ont répété à l’envie : “des membres de l’OSCE ont été pris en otages”… Ces dizaines de journalistes sur qui repose l’information de millions de citoyens ne se sont même pas donné la peine de vérifier sur le site de l’OSCE si ces “otages” étaient bien membres de l’OSCE. (OSCE= Organisation de Coopération et de Sécurité en Europe)
Or en fait de membres de l’OSCE, il s’agissait de militaires allemands et européens travaillant pour la Bundeswher (armée allemande) dans le cadre d’un partenariat bilatéral signé avec les nouvelles autorités de Kiev. Les présenter à longueur d’article comme des membres de l’OSCE relève au mieux de l’incompétence crasse, au pire, c’est un mensonge volontaire et collectif grave.
Le récit d’un mensonge.
Le 25 avril, on annonçait dans les médias que plusieurs “membres de l’OSCE” avaient été pris en otage à Slaviansk par les “pro-Russes” : huit “observateurs européens” et leurs quatre accompagnateurs ukrainiens. Huit jours plus tard, le 3 mai 2014, les mêmes médias annonçaient en chœur la “libération des membres de l’OSCE et de leurs accompagnateurs ukrainiens pris en otage” et se félicitaient de leur bonne santé en les élevant au rang de héros.
Pendant plus d’une semaine, cette histoire sera l’occasion pour la vaste majorité des médias de laisser comprendre que les “pro-Russes” de l’est de l’Ukraine avaient séquestré des membres d’une organisation internationale faisant leur légitime travail. Il a été fortement insinué que la Russie avait une responsabilité importante dans cette “prise d’otage”. Le récit a été répété ad nauseam dans le cadre d’une vaste campagne de propagande anti-russe et de légitimation du sulfureux gouvernement de Kiev.
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