VÉNISSIEUX (Rhône) - « UKRAINE, quelle RÉALITÉ ? Ce qu'on ne vous dit pas ! » : Rencontre-Débat Jeudi 20 novembre 2014
UKRAINE, quelle réalité ? Ce qu'on ne vous dit pas !
Rencontre-Débat avec :
Patrice SALZENSTEIN
(Bureau National du Mouvement de la Paix, spécialiste de l'Ukraine)
LECTURE de textes de voyage de Danielle BLEITRACH
par Thierry RENARD
Lancement d'un Comité de Solidarité avec le Donbass
Jeudi 20 novembre 2014
à 18 H 30, Salle Labourbe -
6 rue Jeanne Labourbe - Vénissieux (Rhône)
Tous les jours des gens meurent en Ukraine dans une indifférence totale. Le 22 février 2014 était organisé place Maïdan à Kiev, un coup d'état après des mois de déstabilisation politique. Le rejet par le président Yanoukovitch d'un accord d'association avec l'U.E. déclenchait la crise. Les USA avaient dépensé cinq milliards de dollars pour "promouvoir la démocratie" (information dévoilée par l'enregistrement rendu public par la presse allemande d'une conversation entre Victoria Nuland et l'ambassadeur américain en poste à Kiev). L'U.E. dépensait de son côté 2,5 milliards d'euros pour les mêmes motifs.
Personne ne se scandalisa dans les rangs des démocraties si promptes, habituellement, à défendre les valeurs du droit. Des néo nazis, bras armé des manifestants du Maïdan, ont obtenu des ministères et des postes importants dans l'administration. Leur première préoccupation a été d'interdire la langue russe dans la vie publique, d’opprimer les minorités, d'interdire le parti communiste accusé de collaboration avec l’ennemi, mesures qui détournaient les Ukrainiens de la cure d’austérité exigée par le FMI.
Cette situation a provoqué un mouvement d'autodéfense qui a conduit les populations de l'Est à former des milices et à demander la séparation. Les exactions des fascistes envoyés pour faire appliquer les nouvelles orientations gouvernementales venaient illustrer chaque jour un peu plus leurs effets totalitaires . Ces régions organisaient des consultations par référendum avec des majorités écrasantes pour l'autonomie dans le cas des républiques du Donbass, pour le rattachement à la Russie dans celui de la Crimée.
Le but du coup d'état orchestré par Washington à Kiev était d'intégrer l’Ukraine dans l'U.E. et dans l'OTAN, d'expulser la Russie de son port du Sud. La réaction des russophones venait donc contrecarrer ce plan. La Russie et Poutine furent en conséquence accusés d'être agressifs à l'égard de leur voisin et de vouloir exercer une volonté hégémonique sur ces territoires pourtant historiquement russes.
Toute la machine de propagande américano-européenne passait à la vitesse supérieure. Ignorant la dangereuse prise du pouvoir par les néo-nazis, elle faisait porter sa forfaiture sur la Russie dans une tradition dont les USA sont passés maîtres depuis l'invasion de l’Irak. Puis, après s’être lancée dans le chantage et les sanctions, elle encourageait une opération punitive en direction de ceux qu'elle qualifiait de terroristes. Porochenko, aux ordres de ses maîtres, envoyait l'armée, ses chars, son artillerie, son aviation, contre une population civile qu'il fallait soumettre et sanctionner, parce qu'elle a manifesté de manière démocratique son refus d’être instrumentalisée.
Après avoir subi une cuisante défaite, cette armée continue, malgré la signature d'un cessez le feu, de martyriser la population avec la complicité des instances internationales. Elle utilise des moyens disproportionnés: bombes au phosphore, à fragmentation, missiles balistiques, mines antipersonnel, etc. Elle cible écoles, hôpitaux, quartiers d'habitations, populations civiles.
Il faut arrêter ce massacre. Nous devons venir en aide à ce peuple et exiger de notre gouvernement, des instances européennes, qu’ils respectent le droit des peuples à disposer d’eux même.
A l'initiative d'organisations de Vénissieux :
Section PCF, Collectif Internationalistes, Mouvement de La Paix, Secours Populaire Français